Bonjour tout le monde!
Nous vous avions laissé sur Koh Lanta où nous étions installés dans de charmants petits bungalows au milieu d'un grand jardin luxuriant, et bien nous y sommes toujours!
Le jardin est encore plus vert que lors de notre arrivée, des champignons ont poussé sur les balcons de nos cahutes et à présent il faut faire attention en allant se laver les dents dans les magnifiques petites salles de bains extérieures car la mousse qui s'y est déposée rend le sol glissant...
Et pour cause! Depuis que nous sommes arrivés il n'a pas cessé de pleuvoir.
Au début c'étaient juste des orages qui éclataient au milieu de belles journées ensoleillées, rien de bien méchant en somme, surtout quand on aime comme c'est notre cas se baigner sous la pluie ou écouter tomber les gouttes confortablement calé au fond d'un hamac.
Peu à peu les pluies sont devenues plus fréquentes et un vilain ciel gris tel une chape de plomb s'est installé sur l'île. La mer bien que toujours praticable s'est sacrément refroidie, l'air ambiant également.
Les commerçants tout comme les touristes ont commencé à être moins souriants. Au lieu des ébats du couple d'à côté nous avons entendu leurs disputes.
De notre côté aussi, comme tout le monde on scotchait la météo dès le matin mais comme il ne faisait apparemment pas plus beau ici qu'ailleurs nous avons décidé de continuer tranquillement nos vacances sans chercher à changer de lieu.
C'est ainsi que nous a eu la chance d'une parenthèse enchantée le jour où nous avons décidé d'aller visiter Koh Phi Phi en bateau en se disant Inch'Allah. C'était magnifique! Bien que clairement ravagées par l'industrie touristiques (à laquelle nous avons participé tout en prenant soin de réduire au maximum notre impact), les deux îles sont d'une beauté presque surnaturelle. C'était un vrai bonheur d'admirer ces falaises à pic tombant dans une mer turquoise aux eaux si cristallines que coraux et poissons tropicaux se voient à l'œil nu... sous un soleil éclatant... Mais l'embellie a été de courte durée. Le soir même nous regagnions nos pénates complétement rincés.
Et puis, comme dirait le proverbe tout est allé de plus mal en plumeaux au point qu'hier, du matin au soir nous n'avons carrément pas pu sortir de notre resort tellement il pleuvait des cordes, littéralement.
Notre linge commence à sentir le moisi, on a peur d'attraper le rhume...
Heureusement, à quatre nous réussissons à conserver un bon moral en se soutenant les uns les autres.
On papote, on boit des bières en fumant des cigarettes, on mange plus que d'habitude, on joue aux cartes, aux dés, au billard, aux fléchettes, à la roulette russe...
À présent il souffle un vent d'enfer et la mer est déchainée. Notre tentative de quitter Koh Lanta pour Koh Jum, une petite île située à moins d'une heure en bateau a lamentablement échoué. "No boat" nous a t-on répondu à l'embarcadère alors que nous nous renseignions sur les horaires des ferrys.
Nous voilà donc (partiellement) coupés du monde dans un décor d'apocalypse.
Mais tout va bien. Les liaisons vers le continent continuent car Koh Lanta n'est pas complétement paumée en pleine mer contrairement à de nombreuses autres îles même si nous avons constaté un manque d'approvisionnement concernant les cornettos (les bons, ceux aux chocolat).
Nous venons enfin d'acquérir de magnifiques capes de pluie, il était temps mais toutes les échoppes où nous nous sommes rendus ces derniers temps avaient étés pillés.
Il faut dire qu'ici c'est un peu la nouvelle mode! Et puis toutes ces magnifiques couleurs, cette coupe impeccable, ces matières nobles... On les veut toutes! On se les arrache!
Sans déconner, nous avons pris la décision d'écrire cet article sur le mauvais temps - alors que franchement, le mauvais temps c'est juste chiant, il n'y a pas vraiment grand chose à écrire sur ce sujet - après avoir reçu quelques mails d'inquiétude concernant la catastrophe japonaise et les risques climatiques en général.
Nous allons très bien et passons d'excellents moments ensemble sur lesquels la météo n'a aucune prise.
Des nouvelles bientôt, en attendant, on vous embrasse!
mardi 29 mars 2011
Une saison sèche bien humide...
mercredi 23 mars 2011
Pendant ce temps, à Paris...
Le salon du dessin contemporain DRAWING NOW PARIS se prépare.
Il ouvrira ses portes du vendredi 25 au lundi 28 mars au Carrousel du Louvre.
Vous pourrez y découvrir les dessins que Bruno a réalisés lors de notre séjour au Cambodge.
Il est représenté par Simon Bonneau de la galerie Bonneau-Samames, alors si vous êtes dans le coin préparez vos chéquiers! (Plus on aura de sioux, plus longtemps on voyagera...)
Un banquier peut vous proposer à l'entrée de merveilleux micro-crédits à la consommation si vous êtes un peu légers en ce moment ainsi que de nombreuses combines pour payer moins d'impôts si au contraire vous êtes un peu trop lourds, alors pourquoi attendre! ... Huhuhu...
Et puis sans déc', y'a le plaisir des yeux aussi!
Il ouvrira ses portes du vendredi 25 au lundi 28 mars au Carrousel du Louvre.
Vous pourrez y découvrir les dessins que Bruno a réalisés lors de notre séjour au Cambodge.
Il est représenté par Simon Bonneau de la galerie Bonneau-Samames, alors si vous êtes dans le coin préparez vos chéquiers! (Plus on aura de sioux, plus longtemps on voyagera...)
Un banquier peut vous proposer à l'entrée de merveilleux micro-crédits à la consommation si vous êtes un peu légers en ce moment ainsi que de nombreuses combines pour payer moins d'impôts si au contraire vous êtes un peu trop lourds, alors pourquoi attendre! ... Huhuhu...
Et puis sans déc', y'a le plaisir des yeux aussi!
lundi 21 mars 2011
COSMONONO
Je dois vous faire une confession...
Sous mes airs d'intello-vadrouilleuse (ou plutôt de bibliothécaire qui a pris l'avion) se cache une véritable greluche!
À vrai dire, je m'en doutais un peu (vous aussi peut être?) mais c'est une réflexion que j'ai suivie récemment (les trajets souvent interminables que nous effectuons régulièrement sont propices aux divagations de l'esprit) qui m'a confirmé cet état de fait peu glorieux...
En effet, je me demandais ce qui me pousserait après plus d'une centaine de jours loin de notre mère Patrie, à monter dans la machine à téléportation si cette dernière existait pour quelques heures ou quelques jours en France (et après je retourne fissa au soleil, hein!)
Il y a bien sûr, vous vous en doutez (et c'est tellement vrai!) les deux inévitables tandems Famille-Amis et Vin-Fromage... La charcuterie, je la laisse à Bruno, ce n'est pas que je n'aime pas mais bon... Quoi que...Un beau figatelli...Oh, mais là, je sens que je m'égare...
Il y a aussi les rues, les expositions et les parcs de Paris, les places et les calanques de Marseille, une petite poignée de cafés, de terrasses, de salons de thé et de restaurants...
Sans oublier quelques petits détails essentiels...
… Une belle coupe de champagne bien fraîche à siroter si possible en bonne compagnie, et pourquoi pas, un peu de folie que diable, une deuxième si la compagnie est vraiment bonne et que je ne travaille pas le lendemain ou que j'ai une bonne excuse pour passer outre cette contrainte.
… Un bon cours de gym suédoise, un bien speed sur de la musique un peu ringarde qui me laisse transpirante et hilare avec la délicieuse impression que j'ai fait suffisamment d'effort pour reprendre du dessert au prochain repas.
… Marcher sur des talons! Mes jolis escarpins oranges me manquent terriblement, les autres aussi! Les imaginer tout seuls, bien rangés dans leurs petites boites au fond de la sombre cave de mes parents me ferait presque verser une larme...
À ce propos, futile, je sais bien, je tiens à remercier Célia de l'Ecole de Kep qui m'a prêté le temps d'une soirée, afin de m'éviter la honte d'aller en Birkenstok à un mariage de magnifiques petites mules compensées.
Ce n'était rien que quelques centimètres mais ils m'ont réchauffé le coeur et dans mon âme ils brillent encore à la manière d'un grand soleil... Si si!
… Enfin, j'avoue aussi que j'aimerais beaucoup pouvoir feuilleter quelques revues féminines.
Ben ouais, vous avez bien lu, ce que Bruno appelle des “torchons futiles” et que je trouve moi même souvent dégradants pour l'image de la femme me manquent réellement en voyage...
La voilà donc la greluche, avec ses godasses, sa gym, sa manie de l'apéro et ses magazines!
Un mythe tombe? Peut être pas, non?
Depuis que je suis ado, ces revues m'ont souvent distrait lors de mes trajets en train ou lorsque terrassée par la maladie au fond de ma couche elles étaient ma seule compagnie...
Ce type de presse, c'est un peu comme un doudou, rassurant, peu contrariant et tout guimauve...
Mais ce que j'ai toujours préféré, c'est feuilleter avec les copines, toujours des filles merveilleusement brillantes soit-dit en passant avec lesquelles il est possible de causer littérature, écologie, philosophie et politique au cours de la même soirée.
On commente les tendances actuelles, on débat sur le potentiel sympathie de telle ou telle célébrité qu'on ne connaît absolument pas, on lit attentivement les conseils diététique et sport que l'on ne suivra pas, on dessine des moustaches et des dents cariées sur les filles parfaites en papier glacé, on glousse en faisant des tests parfois un peu coquins...
Le magazine féminin est excellent support pour aborder de nombreux sujets, pour parler de soi, pour se marrer, pour passer un bon moment entre copines, lovées dans un canapé devant un bon thé ou un martini blanc bien frais selon l'heure...
J'ai eu la chance de partager ce plaisir au Cambodge avec ma copine Anne-So, bien fournie par ses amies de France, sous les regards mi moqueurs mi atterrés des collègues du Caméléon. C'était vraiment génial car en voyage ce type d'occasion est rare... Et tombait à pic! Grâce à Anne-So, j'ai pu survivre presque avec plaisir à une énorme intoxication alimentaire!
Vous remarquerez en passant que lors de notre séjour au Caméléon j'ai été particulièrement gâtée question copines: Sarah qui ne m'a pas grondée quand je lui ai cassé la moto qu'elle m'avait gentillement prêté, Anastasia qui nous a merveilleusement bien accueillis chez elle, Lulu et son café dans son joli jardin... Mais je m'égare encore...
Vous imaginez donc ma joie quand mes parents ont ramené dans leurs sacs en plus d'étorki, de saussiflar, de sacs de lavandes et autres petites merveilles de France, quelques exemplaires de presse féminine...
Et parmi tous ces magazines qui n'ont d'intérêt finalement que de faire passer passer le temps... le Cosmonono!
Qu'est-ce que le Cosmonono?
C'est une sorte d'édition spéciale créé par deux copines et qui m'est exclusivement destiné!
Au fil des pages, plein de post'it, de petits mots gentils et de commentaires hilarants, exactement comme si on le lisait ensemble! Du coup je me retrouve à piquer des fous rire toute seule au fond de mon hamac...
Le Cosmonono a été inventé la première fois que je suis partie un peu plus à l'Est, il y a bientôt quatre ans et c'était une surprise absolument fantastique.
Le temps a passé depuis, nous sommes devenues plus adultes maintenant...Aussi, sachant (et comprenant parfaitement) que mes amies étaient toutes deux très occupées, je gardais un souvenir ému de la première édition sans m'attendre à un miracle, et pourtant...
… Elles l'ont fait!
Ce Cosmonono numéro 2 est tout simplement merveilleux!
Je voulais par cet article féliciter et remercier du fond du cœur Julie et Claire qui m'ont bricolé avec amour cet immense plaisir!!!!
J'en profite également pour le dédier à toutes mes copines de France et d'ailleurs, amatrices de magazines féminins ou bien pas du tout, à qui je pense souvent et qui me manquent énormément!
Je vous aime les filles!
Noémie
( Bruno vous embrasse également)
(Et plein de bisous pour la famille et les copains aussi)
Sous mes airs d'intello-vadrouilleuse (ou plutôt de bibliothécaire qui a pris l'avion) se cache une véritable greluche!
À vrai dire, je m'en doutais un peu (vous aussi peut être?) mais c'est une réflexion que j'ai suivie récemment (les trajets souvent interminables que nous effectuons régulièrement sont propices aux divagations de l'esprit) qui m'a confirmé cet état de fait peu glorieux...
En effet, je me demandais ce qui me pousserait après plus d'une centaine de jours loin de notre mère Patrie, à monter dans la machine à téléportation si cette dernière existait pour quelques heures ou quelques jours en France (et après je retourne fissa au soleil, hein!)
Il y a bien sûr, vous vous en doutez (et c'est tellement vrai!) les deux inévitables tandems Famille-Amis et Vin-Fromage... La charcuterie, je la laisse à Bruno, ce n'est pas que je n'aime pas mais bon... Quoi que...Un beau figatelli...Oh, mais là, je sens que je m'égare...
Il y a aussi les rues, les expositions et les parcs de Paris, les places et les calanques de Marseille, une petite poignée de cafés, de terrasses, de salons de thé et de restaurants...
Sans oublier quelques petits détails essentiels...
… Une belle coupe de champagne bien fraîche à siroter si possible en bonne compagnie, et pourquoi pas, un peu de folie que diable, une deuxième si la compagnie est vraiment bonne et que je ne travaille pas le lendemain ou que j'ai une bonne excuse pour passer outre cette contrainte.
… Un bon cours de gym suédoise, un bien speed sur de la musique un peu ringarde qui me laisse transpirante et hilare avec la délicieuse impression que j'ai fait suffisamment d'effort pour reprendre du dessert au prochain repas.
… Marcher sur des talons! Mes jolis escarpins oranges me manquent terriblement, les autres aussi! Les imaginer tout seuls, bien rangés dans leurs petites boites au fond de la sombre cave de mes parents me ferait presque verser une larme...
À ce propos, futile, je sais bien, je tiens à remercier Célia de l'Ecole de Kep qui m'a prêté le temps d'une soirée, afin de m'éviter la honte d'aller en Birkenstok à un mariage de magnifiques petites mules compensées.
Ce n'était rien que quelques centimètres mais ils m'ont réchauffé le coeur et dans mon âme ils brillent encore à la manière d'un grand soleil... Si si!
… Enfin, j'avoue aussi que j'aimerais beaucoup pouvoir feuilleter quelques revues féminines.
Ben ouais, vous avez bien lu, ce que Bruno appelle des “torchons futiles” et que je trouve moi même souvent dégradants pour l'image de la femme me manquent réellement en voyage...
La voilà donc la greluche, avec ses godasses, sa gym, sa manie de l'apéro et ses magazines!
Un mythe tombe? Peut être pas, non?
Depuis que je suis ado, ces revues m'ont souvent distrait lors de mes trajets en train ou lorsque terrassée par la maladie au fond de ma couche elles étaient ma seule compagnie...
Ce type de presse, c'est un peu comme un doudou, rassurant, peu contrariant et tout guimauve...
Mais ce que j'ai toujours préféré, c'est feuilleter avec les copines, toujours des filles merveilleusement brillantes soit-dit en passant avec lesquelles il est possible de causer littérature, écologie, philosophie et politique au cours de la même soirée.
On commente les tendances actuelles, on débat sur le potentiel sympathie de telle ou telle célébrité qu'on ne connaît absolument pas, on lit attentivement les conseils diététique et sport que l'on ne suivra pas, on dessine des moustaches et des dents cariées sur les filles parfaites en papier glacé, on glousse en faisant des tests parfois un peu coquins...
Le magazine féminin est excellent support pour aborder de nombreux sujets, pour parler de soi, pour se marrer, pour passer un bon moment entre copines, lovées dans un canapé devant un bon thé ou un martini blanc bien frais selon l'heure...
J'ai eu la chance de partager ce plaisir au Cambodge avec ma copine Anne-So, bien fournie par ses amies de France, sous les regards mi moqueurs mi atterrés des collègues du Caméléon. C'était vraiment génial car en voyage ce type d'occasion est rare... Et tombait à pic! Grâce à Anne-So, j'ai pu survivre presque avec plaisir à une énorme intoxication alimentaire!
Vous remarquerez en passant que lors de notre séjour au Caméléon j'ai été particulièrement gâtée question copines: Sarah qui ne m'a pas grondée quand je lui ai cassé la moto qu'elle m'avait gentillement prêté, Anastasia qui nous a merveilleusement bien accueillis chez elle, Lulu et son café dans son joli jardin... Mais je m'égare encore...
Vous imaginez donc ma joie quand mes parents ont ramené dans leurs sacs en plus d'étorki, de saussiflar, de sacs de lavandes et autres petites merveilles de France, quelques exemplaires de presse féminine...
Et parmi tous ces magazines qui n'ont d'intérêt finalement que de faire passer passer le temps... le Cosmonono!
Qu'est-ce que le Cosmonono?
C'est une sorte d'édition spéciale créé par deux copines et qui m'est exclusivement destiné!
Au fil des pages, plein de post'it, de petits mots gentils et de commentaires hilarants, exactement comme si on le lisait ensemble! Du coup je me retrouve à piquer des fous rire toute seule au fond de mon hamac...
Le Cosmonono a été inventé la première fois que je suis partie un peu plus à l'Est, il y a bientôt quatre ans et c'était une surprise absolument fantastique.
Le temps a passé depuis, nous sommes devenues plus adultes maintenant...Aussi, sachant (et comprenant parfaitement) que mes amies étaient toutes deux très occupées, je gardais un souvenir ému de la première édition sans m'attendre à un miracle, et pourtant...
… Elles l'ont fait!
Ce Cosmonono numéro 2 est tout simplement merveilleux!
Je voulais par cet article féliciter et remercier du fond du cœur Julie et Claire qui m'ont bricolé avec amour cet immense plaisir!!!!
J'en profite également pour le dédier à toutes mes copines de France et d'ailleurs, amatrices de magazines féminins ou bien pas du tout, à qui je pense souvent et qui me manquent énormément!
Je vous aime les filles!
Noémie
( Bruno vous embrasse également)
(Et plein de bisous pour la famille et les copains aussi)
dimanche 20 mars 2011
Quatre aventuriers à Koh Lanta...
Bonjour tout le monde!
Voici quelques jours déjà que nous avons accosté sur la magnifique île de Koh Lanta, où nous ne vivons pas à la dure mais au contraire créchons dans les plus jolis bungalows où nous nous sommes posés depuis le début de notre voyage, surtout les petites salles de bain extérieures tellement mignonnes qu'on pourrait passer nos journées à prendre des douche au soleil...
Encore une fois, le hasard a plutôt bien fait les choses, un peu refroidis par nos tentatives de réservations de billets de train et craignant d'arriver sur une île bondée, nous avons décidé, une fois n'est pas coutume, de réserver nos trois premières nuits sur l'île par le biais d'internet. Nous ne savions pas vraiment à quoi nous attendre mais avions envie de voyager l'esprit tranquille.
Et en effet après 15 heures de train depuis Chiang Mai (paysages qui défilent, lecture, plateaux repas, tournoi de contrée dans le wagon restaurant, couchettes et bercements des rails), une journée à Bangkok (overdose de jeux en ligne pour Bruno, shopping et SPA -sauna-gommage-massage-bain aux herbes- oooh que c'est bon de se faire chouchouter ainsi- pour Noémie et ses parents) 17 heures de train encore pour rejoindre Trang (re tournoi de contrée, re wagon restaurant, re couchettes dans lesquelles on a dormi comme des bébés) puis 3 petites heures de minibus pour rejoindre l'île, nous étions bien contents de nous faire déposer devant le resort où nous étions attendus sans réfléchir outre mesure.
Au final, la saison touristique tire vers sa fin, cela se sent bien, c'est plutôt agréable, et comme nous nous sommes très bien dans nos petits bungalows tout coquets perdus dans un magnifique jardin et à deux pas de la plage, nous avons décidé de rester.
Depuis nous sommes très occupés, entre les bains de mer, les averses, les siestes, les parties de fléchette, les cartes, les différents restaurants à tester (le meilleur Pad Thai, la plus belle vue sur la mer...), les pâtés de sable pour Bruno, les coquillages à ramasser pour Noémie (Oh! Encore un, et un autre et un autre... Nous ne nous étions jamais aventuré autant au sud et n'en n'avions jamais vu autant et d'aussi beaux, c'est un vrai bonheur! Enfin, surtout pour Noémie... Bruno râle d'en trouver tout le temps dans ses poches et dans son sac).
Curieux, nous avons également pris le temps de délaisser la plage principale pour explorer en d'autres à vélo et avons eu la joie de découvrir que même à Koh Lanta, il est possible de se retrouver complétement seuls sur une plage de rêve...
Mis à part quelques coups de soleil, tout va donc très bien!
Nous vous embrassons tous très fort et cédons la place à nos guests qui souhaitent vous écrire quelques mots...
À bientôt!
Noémie et Bruno
La vie s'écoule trèèèès paisiblement sur cette magnifique île et plus particulièrement cette immense plage de sable absolument fin....Ne manquent que quelques vagues pour se faire rouler dedans...L'eau est délicieusement tiède, ce qui nous permet de barboter gaiement et longuement, même quand le temps tourne à l'orage et qu'il pleut à verse....Nous avons pas mal de projets sympathiques pour les jours qui viennent, sortie snorkelling vers des îles (Koh Rok ?Koh Ngai ? Koh Churek ? oh la la, c'est difficile de choisir !) location d'un tuk-tuk (moto avec une petite cariole accrochée sur le côté, bien pratique pour nous déplacer à quatre et explorer les environs....) et puis toujours promenades les pieds dans l'eau, couchers de soleil resplendissants (on en a admiré un tout jaune, et le lendemain un tout rose....à quoi aurons nous droit ce soir ?) ... Et puis, et puis....Rien que du bon à partager avec ces deux adorables tourtereaux voyageurs....Y a pas à dire....On est presque au paradis ! Bises à tout le monde ! Annick et Michel, les heureux parents Fornier
Voici quelques jours déjà que nous avons accosté sur la magnifique île de Koh Lanta, où nous ne vivons pas à la dure mais au contraire créchons dans les plus jolis bungalows où nous nous sommes posés depuis le début de notre voyage, surtout les petites salles de bain extérieures tellement mignonnes qu'on pourrait passer nos journées à prendre des douche au soleil...
Encore une fois, le hasard a plutôt bien fait les choses, un peu refroidis par nos tentatives de réservations de billets de train et craignant d'arriver sur une île bondée, nous avons décidé, une fois n'est pas coutume, de réserver nos trois premières nuits sur l'île par le biais d'internet. Nous ne savions pas vraiment à quoi nous attendre mais avions envie de voyager l'esprit tranquille.
Et en effet après 15 heures de train depuis Chiang Mai (paysages qui défilent, lecture, plateaux repas, tournoi de contrée dans le wagon restaurant, couchettes et bercements des rails), une journée à Bangkok (overdose de jeux en ligne pour Bruno, shopping et SPA -sauna-gommage-massage-bain aux herbes- oooh que c'est bon de se faire chouchouter ainsi- pour Noémie et ses parents) 17 heures de train encore pour rejoindre Trang (re tournoi de contrée, re wagon restaurant, re couchettes dans lesquelles on a dormi comme des bébés) puis 3 petites heures de minibus pour rejoindre l'île, nous étions bien contents de nous faire déposer devant le resort où nous étions attendus sans réfléchir outre mesure.
Partie de contrée et apéro dans le wagon restaurant. |
Au final, la saison touristique tire vers sa fin, cela se sent bien, c'est plutôt agréable, et comme nous nous sommes très bien dans nos petits bungalows tout coquets perdus dans un magnifique jardin et à deux pas de la plage, nous avons décidé de rester.
Depuis nous sommes très occupés, entre les bains de mer, les averses, les siestes, les parties de fléchette, les cartes, les différents restaurants à tester (le meilleur Pad Thai, la plus belle vue sur la mer...), les pâtés de sable pour Bruno, les coquillages à ramasser pour Noémie (Oh! Encore un, et un autre et un autre... Nous ne nous étions jamais aventuré autant au sud et n'en n'avions jamais vu autant et d'aussi beaux, c'est un vrai bonheur! Enfin, surtout pour Noémie... Bruno râle d'en trouver tout le temps dans ses poches et dans son sac).
Curieux, nous avons également pris le temps de délaisser la plage principale pour explorer en d'autres à vélo et avons eu la joie de découvrir que même à Koh Lanta, il est possible de se retrouver complétement seuls sur une plage de rêve...
Juste avant l'averse... |
Mis à part quelques coups de soleil, tout va donc très bien!
Nous vous embrassons tous très fort et cédons la place à nos guests qui souhaitent vous écrire quelques mots...
À bientôt!
Noémie et Bruno
Ecrasés par le soleil... |
La vie s'écoule trèèèès paisiblement sur cette magnifique île et plus particulièrement cette immense plage de sable absolument fin....Ne manquent que quelques vagues pour se faire rouler dedans...L'eau est délicieusement tiède, ce qui nous permet de barboter gaiement et longuement, même quand le temps tourne à l'orage et qu'il pleut à verse....Nous avons pas mal de projets sympathiques pour les jours qui viennent, sortie snorkelling vers des îles (Koh Rok ?Koh Ngai ? Koh Churek ? oh la la, c'est difficile de choisir !) location d'un tuk-tuk (moto avec une petite cariole accrochée sur le côté, bien pratique pour nous déplacer à quatre et explorer les environs....) et puis toujours promenades les pieds dans l'eau, couchers de soleil resplendissants (on en a admiré un tout jaune, et le lendemain un tout rose....à quoi aurons nous droit ce soir ?) ... Et puis, et puis....Rien que du bon à partager avec ces deux adorables tourtereaux voyageurs....Y a pas à dire....On est presque au paradis ! Bises à tout le monde ! Annick et Michel, les heureux parents Fornier
dimanche 13 mars 2011
Rendez-vous à Chiang Mai
Sawadee!
Nous voici de retour en Thaïlande!
Après un passage éclair à Bangkok, où, villageois que nous étions devenus, avons pu apprécier l'immensité de la capitale, nous avons mis le cap sur Chiang Mai, bourgade fort plaisante aux dimensions plus humaines dont nous vous avions déjà causé il y a quelques mois...
Beaucoup de travail personnel pour Bruno et un deuxième niveau de massage décroché pour Noémie, de sympathiques retrouvailles avec notre amie Ib et avec nos petites habitudes fort plaisantes... Chiang Mai est une ville très cosmopolite, qui bouge pas mal sur le plan culturel, on y mange bien et l'atmosphère y est très particulière, vraiment détendue.
Pour toutes ces raisons, c'est ici que nous avions donné rendez-vous aux parents de Noémie venus nous voir en vacances...
Trois ans après d'émouvantes retrouvailles à Suvarnabhumi , quel plaisir de se retrouver tous les quatre dans le petit aéroport de Chiang Mai! Quel bonheur de pouvoir se rendre en famille dans tous ces endroits que nous aimons tant, le Birds Nest et le North Gate jazz club que nous vous recommandons vivement si vous passez dans le coin, les jolis temples disséminés dans la ville, le marché du dimanche soir.... De découvrir ensemble également d'autres petites adresses fort sympathiques dont Chiang Mai regorge...
Sans oublier les alentours de la ville!
Nous pensions nous contenter d'une journée en mobylette à gravir une montagne peu éloignée et déguster un délicieux café local au milieu des plantations avant d'aller jouer aux cartes dans les petites cahutes en bambou d'un lac fort populaire...
Mais le hasard en a décidé autrement et c'est tant mieux!
Alors que nous nous apprêtions à réserver nos couchettes pour rejoindre les îles, nous avons constaté à notre grande surprise que tous les trains étaient complets pour les cinq prochains jours...
C'est la première fois que ce type de mésaventure nous arrivait, et c'était d'autant plus surprenant que nous pensions être à la fin de la période touristique...
Que nenni! Il faut savoir que, primo la période touristique dure pour ainsi dire douze mois sur douze en Thaïlande, et secondo, on s'est dit que peut être qu'avec la situation actuelle en Égypte et en Tunisie, les vacanciers se seraient rabattus sur cette destination augmentant ainsi le nombre de touristes... Enfin, ça c'est notre analyse, si si, en famille on ne fait pas que jouer à la contrée, parfois on réfléchit aussi!
Qu'importe! Nous étions un peu coincés il faut bien dire, et les 36 degrés Celsius de Chiang Mai aux heures les plus chaudes (celles où il n'y a rien d'autre à faire que de rester au frais, c'est en général le moment où Noémie en profite pour exercer ses cours sur les pauvres corps qui ont le malheur d'être à portée de ses mains, les parents Fornier pourront vous en parler quand ils reviendront...) ne nous incitaient pas trop à rester en ville.
C'est donc à tâtons que nous nous sommes dirigés vers Tha Ton (Ha Ha Ha!), un petit bourg non loin de la frontière birmane, à quelques heures de route de Chiang Mai....
C'est beau et vert, le nord de la Thaïlande, même pendant la saison sèche!
Nous avons rapidement trouvé de coquets petits bungalows au milieu des arbres, un petit restaurant surplombant une rivière (la nam Kok) dans laquelle nous avons peu patauger à l'aise, quelques chouettes promenades à pied facilement accessibles, et surtout une tranquillité assez incroyable! À part quelques ladyboys s'éclatant à descendre le courant dans des chambres à air et une grande quantité de moines, nous étions pour ainsi dire seuls!
Alors, c'est le rush touristique ou bien?
Après cet agréable petit weekend, nous voici prêts à embarquer pour un long trajet en train couchette (avec un petit break d'une journée à Bangkok) afin de rallier Trang, tout au sud du pays...
...On vous raccontera!
Plein de bises en attendant!
Nous voici de retour en Thaïlande!
Après un passage éclair à Bangkok, où, villageois que nous étions devenus, avons pu apprécier l'immensité de la capitale, nous avons mis le cap sur Chiang Mai, bourgade fort plaisante aux dimensions plus humaines dont nous vous avions déjà causé il y a quelques mois...
Beaucoup de travail personnel pour Bruno et un deuxième niveau de massage décroché pour Noémie, de sympathiques retrouvailles avec notre amie Ib et avec nos petites habitudes fort plaisantes... Chiang Mai est une ville très cosmopolite, qui bouge pas mal sur le plan culturel, on y mange bien et l'atmosphère y est très particulière, vraiment détendue.
Pour toutes ces raisons, c'est ici que nous avions donné rendez-vous aux parents de Noémie venus nous voir en vacances...
Trois ans après d'émouvantes retrouvailles à Suvarnabhumi , quel plaisir de se retrouver tous les quatre dans le petit aéroport de Chiang Mai! Quel bonheur de pouvoir se rendre en famille dans tous ces endroits que nous aimons tant, le Birds Nest et le North Gate jazz club que nous vous recommandons vivement si vous passez dans le coin, les jolis temples disséminés dans la ville, le marché du dimanche soir.... De découvrir ensemble également d'autres petites adresses fort sympathiques dont Chiang Mai regorge...
Sans oublier les alentours de la ville!
Nous pensions nous contenter d'une journée en mobylette à gravir une montagne peu éloignée et déguster un délicieux café local au milieu des plantations avant d'aller jouer aux cartes dans les petites cahutes en bambou d'un lac fort populaire...
Mais le hasard en a décidé autrement et c'est tant mieux!
Alors que nous nous apprêtions à réserver nos couchettes pour rejoindre les îles, nous avons constaté à notre grande surprise que tous les trains étaient complets pour les cinq prochains jours...
C'est la première fois que ce type de mésaventure nous arrivait, et c'était d'autant plus surprenant que nous pensions être à la fin de la période touristique...
Que nenni! Il faut savoir que, primo la période touristique dure pour ainsi dire douze mois sur douze en Thaïlande, et secondo, on s'est dit que peut être qu'avec la situation actuelle en Égypte et en Tunisie, les vacanciers se seraient rabattus sur cette destination augmentant ainsi le nombre de touristes... Enfin, ça c'est notre analyse, si si, en famille on ne fait pas que jouer à la contrée, parfois on réfléchit aussi!
Qu'importe! Nous étions un peu coincés il faut bien dire, et les 36 degrés Celsius de Chiang Mai aux heures les plus chaudes (celles où il n'y a rien d'autre à faire que de rester au frais, c'est en général le moment où Noémie en profite pour exercer ses cours sur les pauvres corps qui ont le malheur d'être à portée de ses mains, les parents Fornier pourront vous en parler quand ils reviendront...) ne nous incitaient pas trop à rester en ville.
C'est donc à tâtons que nous nous sommes dirigés vers Tha Ton (Ha Ha Ha!), un petit bourg non loin de la frontière birmane, à quelques heures de route de Chiang Mai....
C'est beau et vert, le nord de la Thaïlande, même pendant la saison sèche!
Nous avons rapidement trouvé de coquets petits bungalows au milieu des arbres, un petit restaurant surplombant une rivière (la nam Kok) dans laquelle nous avons peu patauger à l'aise, quelques chouettes promenades à pied facilement accessibles, et surtout une tranquillité assez incroyable! À part quelques ladyboys s'éclatant à descendre le courant dans des chambres à air et une grande quantité de moines, nous étions pour ainsi dire seuls!
Alors, c'est le rush touristique ou bien?
Après cet agréable petit weekend, nous voici prêts à embarquer pour un long trajet en train couchette (avec un petit break d'une journée à Bangkok) afin de rallier Trang, tout au sud du pays...
...On vous raccontera!
Plein de bises en attendant!
Le bon café... |
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