Salut la compagnie!
À tous ceux qui nous croyez partis,
de nouveau sur les routes dans notre fidèle Bichon...
Et bien non!
Nous vivons toujours dans notre grande colocation à deux pas du Victoria Market à Melbourne.
Ah! Les aléas de la vie en Australie!
Petit résumé des épisodes précédents:
Nous souhaitions nous installer en ville et trouver un travail chacun,
malheureusement ce ne fut pas si facile.
Bruno a trouvé un petit job nous permettant de survivre, on a décidé de rester.
Au bout de quelques semaines, le job de Bruno étant peu lucratif et encore moins intéressant et de mon côté ne trouvant toujours pas de travail ou du moins pas assez (un jour de massage par semaine chez une patronne chinoise peu sympathique), on a décidé de partir.
Évidement, alors qu'on était sur le chemin pour aller récupérer notre Bichon, un salon de massage me rappelle.
La paye est bonne, l'ambiance est chouette, l'expérience intéressante. On décide de rester.
Bruno cherche un nouveau travail. Pendant ce temps, je masse, tout va bien.
Bruno trouve un travail d'aide en cuisine très rapidement, il doit commencer la semaine d'après. Il est ravi. Tout semble aller pour le mieux.
De mon côté, au salon, je déchante. La patronne, parfaite fausse-ingénue m'aurait en fait engagé pour une annexe (elle en possède cinq), celle dans laquelle les filles sont déguisées façon manga.
Déjà que j'ai souvent affaire à des clients plus que lourds alors que je suis en blouse tout ce qu'il y a de plus professionel, je n'imagine même pas (ou plutôt que trop bien) ce que serait la situation en jupette.
Je refuse catégoriquement mais pour me mettre la pression, elle réduit chaque semaine mes jours de travail en me garantissant qu'elle me donnerait l'emploi du temps que je veux si j'acceptai son offre. En plus les filles sympas du salon s'en vont peu à peu, notamment ma copine française. Bouh.
Lundi matin, Bruno se pointe pour prendre son poste, 30 heures par semaine de 10h à 16h du lundi au vendredi, les horaires idéales quoi.
On lui dit qu'on aura besoin de lui que jeudi soir.
Jeudi matin, nous sommes réveillés par un sms lui signifiant que finalement, il n'est plus attendu ce soir là mais lundi matin.
Lundi matin, effectivement, il y a du travail mais jusqu'à mardi soir, pas plus.
Bref, on a un peu l'impression l'un comme l'autre de se faire prendre pour des cons.
Du coup,
on ne sait pas trop...
Notre moral et nos envies jouent un peu aux montagnes russes.
Reprendre la route est une idée séduisante certes, mais si après on doit encore galérer pour trouver du travail... Chat échaudé craint l'eau froide dit le proverbe, et il faut bien dire que nous commençons à être un peu fatigués.
Ensuite on n'est pas mal à Melbourne, peu à peu notre cercle de copains s'agrandit, les activités culturelles ressurgissent après l'inertie estivale et nos temps de travail réduits, tout en nous assurant pitance nous permettent d'en profiter...
Voili voilou pour les nouvelles, si je ne vous avais pas écrit depuis un petit moment, c'est que je ne savais pas trop quoi vous raconter étant donné qu'on est dans le brouillard.
Le temps que tout ça se dissipe et qu'on y voit un peu plus clair,vous allez certainement avoir droit à d'autres articles passionnants sur les animaux australiens!
Tant pis pour ceux que ça n'intéresse pas, moi je m'éclate!
Allez,
à bientôt,
on vous embrasse très fort tous les deux!
 |
| Petit plaisir melbournien: pédaler jusqu'à St Kilda, s'étendre au soleil et admirer la vue sur la city... |
