Angkor, encore et encore!!!

Bonjour, bonjour!

Pour ceux qui se souviennent, il y a de cela tout juste une année (genre pas jour pour jour mais presque) nous avions parcouru trois jours durant les alentours de Siem Reap à vélo dans un état d'extase perpétuelle tant chaque temple visité était unique et spectaculaire.

Nous avions d'ailleurs partagé avec vous bon nombre de photographies.

En ce qui me concerne, il était hors de question de retourner au Cambodge sans faire un petit détour par Angkor, d'autant plus que le site est tellement immense que nous n'avions pas eu le temps de tout voir.

Bruno étant moins enthousiaste que moi à l'idée de balader une nouvelle fois au milieu de ruines nous sommes arrivés à un compromis en choisissant de n'acheter qu'un forfait pour une journée.

Nous avons donc passé notre première journée sur Siem Reap en nous rendant à bicyclette encore une fois au Baray Occidental, loin des grands temples majeurs (mais il y avait quand même tout plein de petits disséminés sur la route).

Pour votre gouverne, les barays sont des réservoirs d'eau, autrement dit des espèces de piscines géantes. Angkor était une cité hydrolique très perfectionnée, les constructeurs de cette époque avaient même mis au point un système d'irrigation des rizières afin de pouvoir récolter tout au long de l'année.

On trouve deux barays à Angkor. Celui dit "Oriental" étant complètement sec, nous nous sommes dirigé à l'Ouest.

Peu fréquenté par les touristes occidentaux (à vrai dire nous étions les seuls barangs à ce moment là), le baray Occidental est une aire de baignade et de pique-nique très populaire.

Nous avons passé la journée à sommeiller dans des hamacs, à barboter au milieu des bouées, à grignoter un des meilleurs poulets rôtis qu'il nous a été donné de gôuter au Cambodge et à élaborer nos plans de visite.

L'entrée étant du site étant gratuite à partir de 17h pour ceux ayant acheté des tickets pour le lendemain, nous en avons profité pour admirer encore une fois les détail ainsi que l'architecture générale du magnifique Angkor Wat au coucher du soleil. 

Et puis nous sommes rentrés sur Siem Reap à vélo.

Ensuite nous avons discuté de l'itinéraire souhaité avec un chauffeur de tuk-tuk rose qui s'est engagé à venir nous chercher le lendemain, au petit matin.

C'était la première fois que nous nous promenions à Angkor en tuk-tuk! Nous avons donc choisi de visiter des sites un peu éloignés que nous n'avions pas pu atteindre en pédalant la dernière fois.

Nous avons commencé la journée par le célèbre Banteay Srei, fameux pour sa couleur rose, la finesse de ses bas-reliefs et le bon état de conservation de ses sculptures, fameux aussi pour avoir suscité quelques envies de vandalisme chez un certain André Malraux...

Le temple est tout petit mais mérite bien son surnom de « joyau d'Angkor » tant il est beau, même si les installations touristiques tout autour l’étouffent un peu.

Ensuite, nous nous sommes dirigés vers un site un peu particulier, Kbal Spean.

Il s'agit d'une rivière sacrée que l'on atteint après une petite marche dans la jungle.

Le lit et les alentours sont sculptés de symboles de fécondité notamment des yoni et des lingas (autrement dit des vagins et des pénis dont le fond de l'eau est tapissé) afin de bénir la flotte et par là tout le système hydrolique de la cité d'Angkor.

À un moment, on peut se placer sous une cascade, et c'est divinement rafraîchissant!

Après, nous nous sommes rapprochés d' Angkor Thom en prenant de jolies petites routes de campagne (les alentours de Siem Reap sont magnifiques)

Nous avons pu visiter le Banteay Samré, le Pre Rup et le Bantey Kdei. 

C'était joli, joli, joli... Même Bruno était débordant d'enthousiasme, galopant comme un cabri d'une pierre à l'autre...

Enfin, nous avons eu le temps de retourner dans deux des temples "stars" qui nous avaient beaucoup marqués lors de notre première visite: le Ta Prohm et le Bayon.   

Après quoi, notre chauffeur de tuk-tuk rose nous a gentiment ramené à la maison... Certes, on perd beaucoup d'autonomie en se faisant trimbaler, mais c'est quand même beaucoup moins fatigant!

On est content d'avoir fait l'expérience des deux options...

Le lendemain, tout émotionnés, nous quittions pour de vrai le Cambodge en mettant le cap vers la Thaïlande...

Apsaras (danseuses célestes) dans Angkor Wat

Banteay Srei

Un joli Yoni et plein de petits Lingas à Kbal Spean

Banteay Samré

L'entrée du Banteay Kdei

Entre les Gopuras (gardiens des temples) et les Apsaras... Vous ne trouvez pas qu'on fait un peu Pimprenelle et Nicolas? 

Ta Prohm, si petite au milieu des grandes racines!

Un bien joli mur d'enceinte!

Bruno l'explorateur, heureux au milieu des ruines.

Le Ta Prohm, c'est vraiment notre préféré!

Un visage du Bayon.

Au milieu des visages...

Tandis qu'au final, de loin, le Bayon ressemble juste à un gros tas de caillou... Il faut escalader pour que la magie opère...

Bruno dans notre joli Tuk-Tuk rose devant l'une des portes de la ville.

... Et, vous savez quoi?

Il nous reste encore tout plein de temples à visiter! (Pour une prochaine fois...)

Gros bisous et à bientôt!

Un peu plus à l'Est: Kompong Cham et le Mondolkiri

Quel bonheur de retrouver Kep, les amis, les enfants,
de participer à la deuxième édition du carnaval ou plutôt du Carnakep...

Mais quel plaisir aussi de partir à la découverte de nouveaux horizons!
Ainsi, après un bref arrêt à Phnom Penh, accompagnés d'Anne-So et de Khet, nous nous sommes dirigés un peu plus à l'Est...

Notre premier arrêt fut la ville de Kompong Cham, une agréable bourgade bordée par le Mékong.
Si nous sommes arrivés sous des trombes d'eau, nous avons eu droit à un beau répit le lendemain et avons pu profiter des environs.
Nous avons emprunté en tant que piétons un drôle de pont en bambou, reconstruit chaque année après les grandes crues.
Des vélos, des charrettes à cheval, des chars à boeufs, des mobylettes et d'énormes 4x4 nous doublaient régulièrement faisant vibrer de façon plus ou moins impressionnante et nous causant parfois des petites frayeurs.
Nous avons passé le reste de la journée à festoyer, sommeiller et papoter dans une petite cahute et à nous baigner dans le fleuve.

Le soir, un énorme orage a de nouveau éclaté.
Après avoir consulté la météo (quel bonheur que le wifi pour les geeks-voyageurs!) il s'est avéré que nous traversions une dépression vietnamienne, rien que ça, d'où la pluie...
On s'est demandé si s'était bien raisonnable de continuer notre chemin dans des coins encore plus isolés mais on en avait trop envie alors on l'a fait!

Nous sommes donc partis pour Sen Monorom, la capitale du Mondulkiri, une région montagneuse frontalière avec le Vietnam autrefois très difficile d'accès, beaucoup moins maintenant "grâce" à la déforestation.
Nous avons adoré les paysages aperçus depuis la route, malheureusement nous sommes encore arrivés sous une pluie battante, foutue dépression.

Et puis miracle, au moment où nous commencions à douter de notre choix, le ciel s'est éclairci...
Nous avons donc pu passer la journée du lendemain sur des mobylettes, à la découverte des alentours.
Rejoints par Amandine, la sœur de Mathieu, un copain croisé à Kep l'année dernière et revenu y vivre cette année, nous avons formé une chouette équipe!
Ce fut une escapade merveilleuse tant le cadre était magnifique et notre joie au top!

Nous avons roulé à travers des forêts et des villages pour finalement arriver à une des plus belles cascades qu'il nous a été donné de voir,
Anne-so a été interviewée pour une chaine de télévision khmère, 
nous avons bu un café dans des plantations,
nous avons tous été interviewée pour une chaine de télévision khmère et avons répété tous en coeur que le café ici était très bon ("café tini tchiniame menten").

Nous avons également visité une hutte
et les copains ont fini sur le dos d'un éléphant (nous, notre expérience au Laos il y a quelque années nous avait suffi, on s'est contenté de les regarder tout en pestant qu'ils ne se reçoivent pas de grands jets de morve pendant la promenade comme on avait eu nous...)
Bref, une chouette journée!


Le lendemain, nous avons pris la décision de repartir,
dans le bus se trouvait également le journaliste que nous n'avions pas arrêté de croiser la veille.

Et puis nous avons du changer de bus car les copains redescendaient sur Phnom Penh tandis que nous nous dirigions vers Siem Reap.

Ce furent des "aux-revoirs" très émouvants bien que brefs, dans une halte routière poussiéreuse.

À bientôt les amis!
Merci pour votre accueil, et au plaisir de vous recroiser!
Plein de gros bisous!

Noémie et Bruno

Quelques photos?

KOMPONG CHAM

LE MONDULKIRI

Tonlé Bati

Salut!

Vous devez commencer à connaître nos amis Anne-So et Khet.

Nous les avons rencontrés au Caméléon au début de l'année 2011, ils étaient alors tous deux engagés au sein de l'école de français.

Et puis ils ont pris une petite maison ensemble.

Nous les avons revus en avril.

En juin, nous avons passé de très chouettes vacances ensemble sur Koh Tao en Thailande.

Bref, nous étions ravis de les retrouver toujours aussi sympathiques lors de notre retour d'Australie et nous avons passé plusieurs nuitées chez eux, à Kep.

Un jour, Khet nous a proposé de nous rendre dans sa famille qui habite dans un petit village bordant le Tonlé Bati (« Tonlé » signifie « Lac » en langue khmère), non loin de Phnom Penh.

Bien sûr, nous avons accepté et nous sommes partis tous les quatre à moto sur les routes poussiéreuses.

Mis à part le fait que j'ai été malade, mais soignée, comme vous le savez déjà, ce petit séjour fut l'occasion de partager beaucoup de moments chaleureux et parfois étonnants avec la famille de Khet, vraiment très accueillante.

Une expédition pêche entre hommes, 

de la relaxation dans des hamacs entourés de lucioles (et de moustiques) à la nuit tombée, 

un enterrement à la khmère touchant et déstabilisant à la fois, 

une promenade en barque sur le lac ainsi qu'un repas pris sur une petite paillotte à pilotis,

des parties endiablées de « Jungle speed » avec toute la famille, 

une discution avec un tonton moine en sirotant des canettes-offrandes du temple,

la visite d'un site angkorien,

une partie de volley endiablée avec de jeunes moines bien plus sportifs que Bruno,

une baignade dans les eaux vaseuses du Tonlé Bati,

de drôles de statues représentant nos signes astrologiques chinois,

et bien sûr et bien sûr ce soin typiquement khmer.

Un excellent week-end dont voici quelques images...

 À bientôt!

Tchou!

Si j'aime le Cambodge, la réciproque n'est malheureusement pas vraie.
C'est bien simple, à chaque fois que j'y pose un pied je tombe malade ("tchou" en khmer).

Évidement, maintenant je fais super attention... Par exemple depuis que je ne consomme plus d'œufs de canne (très populaires ici) je ne fais presque plus d'intoxications alimentaires.
Mais bien sûr, ça ne suffit pas.

Cette fois ci, après plusieurs aller-retours trempée sur une mobylette (au Cambodge on prend l'habitude de se baigner tout habillés, comme tout le monde) et quelques heures à respirer tout plein de poussière pour nous rendre dans la famille de notre ami Khet à Tonlé Bati dans les environs de Phnom Penh, j'étais bonne pour une sacrée crève.

Un peu dommage quand on passe quelques jours accueillis avec tant de gentillesse par une famille khmère et dans un si joli cadre (ça je vous en causerai un autre jour si vous êtes sages).

Heureusement, la maman de Khet me voyant mal en point m'a proposé un remède traditionnel khmer.
Il s'agit de faire pénétrer de la baume du tigre (ou une sorte de, en tout cas ça chauffe) au moyen d'une pièce de métal afin de faire tomber la fièvre... Évidemment j'ai sauté sur l'occasion!

Si le résultat est très impressionnant et que les marques restent une petite semaine, le processus n'est pas du tout douloureux (et le massage final du crâne à la baume du tigre, tout simplement divin).

D'un point de vue efficacité, rien de foudroyant mais j'ai dormi comme une souche juste après et ma crève a duré beaucoup moins longtemps que d'habitude (quatre jours au lieu d'une dizaine).

Bref! Une nouvelle expérience que je ne regrette pas!

Une image?
Attention, âmes sensibles s'abstenir...

Et j'ai eu droit au même traitement côté face!

Sur cette belle vision, les amis, je vous quitte!
À  bientôt, dans la joie et la bonne humeur pour de nouvelles aventures!
Gros bisous!

De retour dans notre hémisphère

Coucou tout le monde!

J'ai l'impression que ça fait un siècle que je ne vous ai pas donné de nouvelles et ce n'est pas tout à faux quand je réalise que nous vous avions laissé en Australie d'où nous nous apprêtions à décoller après huit merveilleux mois d'aventure "into the wild" et de vie citadine à Melbourne.

Huit heures et demi d'avion, autrement dit une éternité, et nous retrouvions avec joie la chaleur étouffante et familière de Bangkok.

Rien de vraiment changé depuis notre dernier passage si ce n'est nous-même. Nous réalisons après coup à quel point nous avons adoré notre expérience australienne tout en étant ravis de refouler encore une fois le sol asiatique.

Sauf que cette fois ci, ce n'est plus pareil... Nous ne pouvons plus nous permettre d'étirer le temps à notre guise puisque nous avons pris la décision de rentrer en France pour le 10 mai.
Au niveau de l'état d'esprit je vous assure que ça fait une sacrée différence!
Nous sommes bel et bien sur le retour, et nous envisageons les deux mois que nous nous offrons en Thaïlande et au Cambodge comme une belle escale entre notre départ du pays des kangourous et les retrouvailles tant attendues sur le sol natal.

Nous avons donc mis au plus vite le cap sur Kep, la station balnéaire cambodgienne chère à notre coeur dont nous vous avons tant causé l'année dernière...
Joie de retrouver les copains comme si on les avait quittés la veille et d'enchaîner les bons moments souvent bien arrosés chez les uns, chez les autres.
Immense plaisir de réaliser que les enfants ne nous ont pas oubliés, ils se souviennent de nos prénoms, ils sont toujours aussi fantastiques et bizarrement en un an ils n'ont pas tant grandi que ça.
Farniente, plage, balades en mobylette,
Temps qui semble filer à la vitesse de la lumière et qu'on n'essaie même pas de retenir,
Et enfin... Carnaval ou plutôt Carnakep, seconde édition! Nous ne pouvions décidément pas rater ça!

Ce matin finalement, nous avons réussi à nous décoller et à mettre les voiles vers des contrées qui nous sont encore inconnues... Après une nuit dans la capitale nous partirons pour l'Est du Cambodge où nous n'avons encore jamais posé les pieds!

On vous raconte ça très vite!
Gros bisous

Noémie + Bruno