samedi 30 avril 2011

Au fil de la bave


Elle a été trimballée depuis Chiang Mai, jusqu'à Bangkok en passant par Koh Lanta... Si vous êtes sur Paris à partir du 7 mai, venez donc découvrir la nouvelle création de Bruno ainsi que celles de neuf autres jeunes artistes talentueux à la galerie Alain Gutharc.

Et hop! C'est parti pour la France...


Phnom Penh - Kep - Phnom Penh (rien de nouveau?)

Ce qui est chouette quand on dispose de beaucoup de temps pour voyager, c'est qu'on peut se permettre de retourner dans des endroits où on a déjà passé du bon temps pour retrouver des sensations et des amis qui habitent sur place.

De plus, Vivre des expériences nouvelles et tisser des liens avec des inconnus dans un cadre qui ne l'est justement pas (inconnu, vous suivez?), permet de renforcer l'affection qu'on peut avoir pour un lieu et d'y passer de nouveaux moments magiques qui viendront s'ajouter à des souvenirs plaisants.

Pour toutes ces raisons, nous n'hésitons à jamais, si l'occasion se présente à revenir sur nos pas, et jusqu'à présent, nous ne l'avons jamais regretté.

De Phnom Penh, ville que nous avons mis beaucoup de temps à apprécier, nous aimions déjà le tumulte de la circulation, la beauté des rues, la lumière sur les quais Sisowat au coucher du soleil en sirotant un jus de canne à sucre, marchander au marché russe, les chouettes restaurants et les bars animés, la bibliothèque du centre culturel français, les balades en moto-dop (à deux sur la moto dop, c'est encore meilleur!)...
Lors de notre dernier passage, accompagnés de quelques joyeux drilles que nous avons retrouvé avec plaisir nous avons expérimenté le milieu de la nuit, le dark side de la cité au cœur des ténèbres... Au heart of Darkness quoi, c'est le nom de la discothèque...
Et c'était super! Bruno avait tellement peur de se faire accoster par de jeunes khmères aguicheuses qui étaient particulièrement  en nombre ce soir là, qu'il se cachait comme il pouvait derrière Noémie...
Heureusement, après quelques vodkas-redbull toute gêne passe et tout le monde se retrouve à danser sur le podium sur du Lady Gaga bien saturé et dans une ambiance plutôt bon enfant.
Bon, ça fait quand même toujours bizarre de se faire bousculer par un papi qui cavale vers la sortie, accompagné d'une créature à talons hauts, un œil sur sa montre afin de ne pas louper le moment où son viagra fera effet,  parce que c'est aussi ça Phnom Penh...
Nous avons aussi eu la chance lors de notre dernier passage de visiter un appartement de l'époque coloniale resté en l'état mais très bien entretenu... Quelle merveille!
Vous l'aurez compris, on ne se lasse pas de se perdre dans cette ville aux facettes si multiples...

Quand à Kep, il était impensable qu'on puisse se balader au Cambodge sans y faire un petit crochet...
Retrouver l'air frais de la mer, le goût inimitable du crabe au poivre de Kampot, la mamie du marché chez qui nous avons fait le plein de mangues... Profiter de l'hospitalité des copains et de leurs petits coins de paradis bien vert, retrouver le Caméléon et son équipe énergique, toujours renouvellée, les chattes (et quatre nouveaux venus), la plage, le kepmandou, l'école, tous ces lieux qui resteront gravés dans nos souvenirs, et surtout, surtout...
Les enfants!!! Tous se rappelaient de nous et chacun nous a montré à sa façon, par un serrage de main, un sourire en coin ou un gros câlin, qu'ils étaient contents de nous revoir.
De notre côté nous étions ravis et émus de retrouver toutes ces petites bouilles!
Grâce à un don des parents Fornier, nous ne sommes pas arrivés les mains vides et les puzzles, cerceaux, cordes à sauter et autres méga-tractopelles en plastique ont été accueillis par des cris de joie, c'était génial!   Étrangement, aucun des gosses ne s'est extasié sur les savons que nous avions pris soin de ramener... On s'est quand même bien marré quand on s'est retrouvé à prendre une douche sous la pluie après une après-midi à la plage...
À ce propos d'ailleurs, sentir bon la Cologne après une bonne toilette c'est chouette mais pouvoir se vêtir après de vêtements propres, c'est encore mieux. Si vous avez des fringues pour enfants dont vous ne savez que faire, notamment des toutes petites tailles n'hésitez pas à les envoyer à L'école pour tous de Kep, ils seront utilisés à bon escient (évitez quand même les doudounes, au Cambodge ça ne sert à rien!).

Après ces quelques jours de retrouvailles riches en émotions, nous sommes repartis le cœur serré de quitter une nouvelle fois les gosses, vers Phnom Penh...

Il était long ce petit billet pour justifier notre lenteur... Mais rassurez vous! À partir de demain on inverse la vapeur car nous allons glisser vers de nouvelles aventures en terrain inconnu, au Vietnam!
On vous tient courant!

dimanche 24 avril 2011

La poste restante


Quel plaisir de recevoir du courrier!
Ces trois lettres nous attendaient à Kep, un grand merci à leurs auteurs...

On vous embrasse,
Deux aventuriers qui n'envoient pas assez de cartes postales mais qui pensent à vous souvent et avec tendresse.

vendredi 22 avril 2011

Sur les rails...

Salut!

Après avoir visité les merveilles d'Angkor, nous avons repris la route pour Battabang, une sympathique et calme petite bourgade dans laquelle nous avions passé nos deux premiers jours au Cambodge en décembre dernier.

Le trajet en bus s'est déroulé sans heurts malgré les nombreuses attaques à la bombe à eau fréquentes en cette période de nouvelle année.
À ce propos, nous avons pu constater lors d'une balade à mobylette dans la campagne environnante que ces arrosages traditionnels étaient l'occasion d'une bien sympathique parade amoureuse entre jeunes gens (et que je te cours après, et hiiiiiiiiii  que je glousse avec mon tee-shirt tout mouillé, et que j'essaie de te rattraper et cetera et cetera...).
Du coup, n'étant pas courtisés on ne s'est pas fait des masses arroser mis à part par les enfants qui eux éclaboussent sans distinction, tant mieux il paraît que ça porte bonheur!

Mis à part cette petite promenade, et bien que nous nous étions concocté un petit programme touristique des plus sympathiques nous n'avons pas été des plus actifs à Battabang... En effet, Noémie s'est trainé une sale infection urinaire (et Battabang n'est pas le meilleur endroit pour tomber malade, croyez nous!) et le spectacle du Phare Ponleu Selpak, une des meilleures écoles de cirque du monde à ce qu'il paraît, auquel nous avions prévu de nous rendre fut annulé au dernier moment.
Pas de chance!

Heureusement Noémie a fini par se remettre et nous avons pu reprendre la route pour Pursat, dans le but bien précis de s'offrir une petite promenade sur les rails...
En effet, si aucun train de voyageurs ne circule actuellement au Cambodge, le pays reste cependant doté d'une voie ferrée et les habitants ont mis au point un système très ingénieux pour pouvoir utiliser cette infrastructure laissée à l'abandon. Il s'agit d'un plateau en bambou fixé sur des roues auquel on ajoute un petit moteur... Et c'est parti!
Évidement, l'ensemble est entièrement démontable en cas de croisement avec un autre engin...
Ce moyen de transport est utilisé par la population locale mais connait également un vif succès auprès des touristes, surtout à Battabang où hôtels et chauffeurs de tuktuk vous proposent constamment une petite escapade en "bamboo train".

Nous avons préféré nous rendre quelques kilomètres plus loin à Pursat, où passent les rails également mais sans toute cette publicité autour, parfois un peu agaçante et puis surtout pour être plus tranquilles.

Après avoir trouvé la voie, nous avons du négocier longuement notre balade avec une vieille marchande qui a aboyé à un jeune homme (son fils? petit-fils? employé?) l'ordre d'affréter une embarcation.
Mis à part le fait que l'ado n'avait pas forcément très envie de se trimballer deux touristes tout excités sous le plein cagnard (ce qui peut se comprendre) et qu'il est resté bougon pendant tout le trajet, ce fut une chouette promenade!







À bientôt!

lundi 18 avril 2011

Angkor et Angkor...








"Angkor" sonne aux oreilles de tout voyageur comme une promesse d'émerveillement à laquelle se mêlent ces images bien connues de sourires énigmatiques de pierre et de temples perdus dans la jungle...

Symbole de temps glorieux et du génie créateur de l'Homme, ce site est classé au patrimoine mondial de l'Humanité par l'Unesco et connaît une fréquentation touristique énorme.












Pendant trois journées nous avons pédalé de temples en temples en traversant forêts et rizières. Le choix du vélo comme moyen de locomotion s'est révélé idéal pour conserver notre liberté de mouvement, notre indépendance et pour ressentir au mieux l'atmosphère des lieux.
Le parc historique est parfaitement bien aménagé pour l'afflux des visiteurs qu'il reçoit et s'étend suffisamment pour ne pas se sentir oppressé par la foule.

La beauté singulière de chaque édifice est époustouflante. On s'est laissé envahir à chaque visite par une émotion esthétique très vive et très sensible.
Grâce à un petit guide dont nous avons fait l'acquisition à Siem Reap nous avons eu le plaisir également de nous plonger dans une histoire et une spiritualité entre bouddhisme et hindouisme que nous ne connaissions pas.
Petit à petit nous nous sommes laissés emporter par la magie du site et avons adoré nous amuser à déchiffrer les symboles et  laisser divaguer nos esprits dans les légendes millénaires...








À bientôt...

mercredi 13 avril 2011

Welcome back to Kampuchea

Sousséday Chhnam Khmey à tous!
(Bonne année bouddhiste! -qui pour être parfaitement exacts sera célébrée le 14 avril 2011)


Alors que les préparatifs pour Songkran battent leur plein sur Bangkok,  nous voici de retour dans notre pays chouchou en Asie, le Cambodge.


Nous avons entrepris notre pire traversée de frontière samedi dernier.
Pour ce faire et selon le souhait de Bruno nous avons fait, par flemme, nos kikis de touristes en optant pour le moyen le plus "rapide et économique" entre Bangkok et Siem Reap: Le bus à farangs, celui qui est déconseillé dans tout les guides de voyages, celui qui dure des heures, qui donne l'impression d'être du bétail bovin, celui qui passe par la pire frontière d'Asie peut-être et surtout qui permet de se taper les seuls Khmers agressifs et grossiers qui nous ont été donné de rencontrer. 

En gros ça a donné: Un minibus plutôt agréable jusqu'à la frontière du moment qu'on a pris soin de se procurer un visa cambodgien en avance pour éviter les rabatteurs de la dernière minute qui insistent pour faire payer le double du prix normal aux néophytes, puis un passage aisé de celle-ci où pour l'occasion les douaniers thaïs avaient revêtu de coquettes chemise à fleurs en cette période fête ("nice shirt..." a réussi à glisser Noémie à celui qui tamponnait son passeport).
Enfin une navette nous a amenés à la gare pour Kikis que nous avions soigneusement évitée la première fois où nous étions passé par Poipet, en "indépendants".
À partir de ce moment, c'est devenu beaucoup moins sympa... de sinistres individus se sont succédés, utilisant tour à tour menaces, intimidations et cris (vraiment hallucinant) pour que nous prenions un taxi au lieu du bus que nous attendions et qui devait partir dans l'heure et demie.
Nous avons tenu bon, d'autant plus qu'il était absolument hors de question de monter dans un véhicule avec de tristes sires pareils... Une heure et demie dans ces conditions c'est long, mais au final notre bus a fini par arriver et nous déposa sans aucune autre encombre (le trajet fut d'autant plus sympathique que nous avions eu le temps de sympathiser avec d'autres voyageurs dans la gare routière) et à l'heure prévue à destination.
Bref, si notre expérience n'arrive pas à la cheville des mésaventures colportées par les guides de voyage, ce n'était pas super fun. Mais tout ceci est du passé! Car Maintenant nous voici à Siem Reap!
 Aaaaah, Siem Reap, ville des "Siamois vaincus" (vive la diplomatie!) et surtout  voisine des célebres, somptueux, grandiloquants majesteux temples d'Angkor ( "c'est les même qu'ya sur la bière non?"). 
  
Nous qui nous attendions à une ville sans intérêt, grossièrement touristique à la Tha Kao San et bondée de cars garés sur des parkings poussiéreux, nous avons été agréablement surpris!. 
Siem Reap  possède à peu près tout de ce que nécessite une ville qui voit passer la moitié des touristes du monde: d'excellents restaurants tous plus appétissants les uns que les autres  (mmmhhhh la pizza au feu de bois...), un glacier maison qui fait un merveilleux sorbets aux fruits de la passion, des petites boutiques de fringues dignes de la capitale, des pensions forts sympathiques (notre chambre est absolument charmante), de bonnes bières pression que l'on sirote en terrasse... Le tout dans un cadre très touristico-bobo-piéton plutôt raffiné en fait (ne serait-on pas en train de s'embourgeoiser?)...

Et puis quel bonheur de retrouver les khmers! Très vite tout notre vocabulaire appris lors de nos deux mois passés à Kep est revenu, c'est marrant d'ailleurs de constater à quel point on se débrouille beaucoup mieux (dans une moindre mesure) en khmer qu'en thaï. Maintenant on s'amuse à tchatcher en verlan avec les gens que l'on rencontre (aussi "Sousséday"- Bonjour- se dit "Sayssédou"!) comme ça on passe pour des gens branchés et on sympathise beaucoup plus facilement avec la jeunesse!

Tiens! On ne vous a pas encore causé d'Angkor! Mais pour cela on attendra un prochain petit carnet... 


Bonne année 2554 et gros bisous!
Noémie et Bruno


"Oh mais c'est tout petit!" "mais non gros bêta! c'est juste une maquette!"











jeudi 7 avril 2011

De retour des îles

... De l'île serait plus exact mais le pluriel sonne tellement mieux...

Bonjour tout le monde!

Nous voici de retour sur Bangkok après avoir traversé de sacrées intempéries!

Suite à  plusieurs jours de pluies torrentielles (deux en fait seulement de vraiment cataclysmiques et encore, ce n'était pas grand chose...), le temps s'est radouci sur Koh Lanta et nous avons pu nous dorer sur la plage avec grand plaisir et barboter à loisir dans la mer émeraude et tellement chaude.

 Bien que nous ayons pour des raisons météorologiques et d'arrêt des transports locaux renoncé à visiter la région qui semblait pourtant bien jolie, nous pensions pouvoir rentrer sans encombre à la capitale où les parents de Noémie devaient prendre leur avion pour rentrer en France. 

Mais ne vla t'il pas alors que le soleil tapait bien fort sur nos petites têtes, que le ciel était d'un bleu sans nuage  et que la saison torride reprenait sa juste place depuis quelques jours que nous apprenons que le train que nous avions réservé pour revenir sur Bangkok était annulé et qu'en fait aucun train ne circulait dans la péninsule Sud de la Thaïlande depuis un bon moment déjà...
Aucun bus non plus au départ de Trang, de Krabi peut être, mais rien de sûr...
L'avion? Possible, à confirmer...

C'est alors que nous avons réalisé à quel point nous avions été épargné sur Koh Lanta et à quel point la situation avait été catastrophique dans le sud de la Thaïlande.
Dans le bus qui est finalement parti et qui nous ramenait nous avons pu mesurer en partie l'ampleur des dégâts: Une route qui ressemble à un fleuve et sur le bas côté nombre de voitures et de camions renversés, un pont complétement détruit, de vastes lacs dans lesquels se reflètent le soleil couchant et les formations calcaires époustouflantes des environs et d'où émergent tristement toits de maisons et cocotiers...

C'était vraiment effrayant et très étrange de contempler ce désastre avec comme fond sonore la sitcom absolument insupportable diffusée volume à fond dans le bus VIP avec rires enregistrés et "pouêt- pouêt" à chaque gag...
Sans rire, si vous voyagez en Thaïlande, même si c'est plus long, rien de tel que le train!

Nous sommes finalement arrivés sains et saufs sur Bangkok où nous avons pu passer une dernière journée en famille avant d'accompagner nos vieux au minibus pour l'aéroport.

Les aux- revoirs ont été très émouvants après ce mois passé ensemble où nous avons été chouchoutés et gâtés comme des petits chéris...
Tout ces bons moments dans le nord, dans les trains, dans les bus, à Koh Lanta et sur Bangkok, au soleil ou sous la pluie nous laisseront à tous les quatre de merveilleux souvenirs.

Aussi, nous adressons à Annick et Michel un énorme "Merci", pour tout ainsi qu'une tonne de bisous et leur souhaitons une bonne arrivée sur Marseille (qui devrait coïncider à quelques heures près avec l'envoi de ce message).

De notre côté l'aventure devrait continuer au Cambodge dans les jours qui suivent...

Plein de bises et à bientôt,
Bruno et Noémie

En route vers de nouvelles contrées avec Crazy Tuk Tuk!!!

mercredi 6 avril 2011

Le butin


retour de plage (1)

retour de plage (2)


On en connait deux qui vont rentrer en France avec une sacrée collec' dans leurs sacs...