… Aaaaah ! Cette formule de notre cher gouvernement, on n’aurait jamais cru pouvoir se l’approprier un jour, nous qui sommes plutôt d’ordinaire « Travaillons moins pour vivre mieux ».
M’enfin, tout est dans le titre et c’est aussi la raison de notre loooongue absence sur la toile: On turbine comme des malades, on se remplit la fouilles comme pas permis. Mais toujours avec le sourire, hein !
Petit résumé de nos dernières péripéties maraîchères:
Un beau matin, il faisait encore nuit à vrai dire, nous avons rallié la ville de Bowen depuis Townsville car nous avions appris par le biais d’un forum internet qu’on y recrutait du monde pour la récolte de tomates.
Aussitôt engagés, nous avons commencé comme cueilleurs de tomates cerises.
C’est chouette de cueillir des tomates cerises ! C’est beau ces petites grappes présentant un dégradé de vert et de rouge, ça sent bon (l’odeur des feuilles de tomates est une des odeurs préférées de Noémie) et c’est délicieux !
C’est un peu comme passer sa journée dans un champ de bonbecs, et même infestés de produits chimiques, on ne s’est pas gênés pour s’en régaler.
Le seul souci c’était notre boss : contractant du nom de Moustapha que nous avons rapidement surnommé « Moustafuck » ou le « Nain culé » en raison de sa petite taille, de son gros 4x4, de son amabilité et de sa réticence à payer son personnel. Aussi, rapidement nous avons décidé de nous tirer de là.
Cependant, pour des raisons de paie sans cesse reportée nous ne pouvions quitter Bowen. Et tant qu’à rester sur Bowen, autant travailler !
Alors, nous sommes devenus cueilleurs de tomates dans une autre exploitation.
Cueillir les tomates, c’est beaucoup plus sportif que les tomates cerises ! Nous nous sommes retrouvés tout courbaturés et avons gagné peu car, c’est difficile à avouer, mais nous n’étions pas bons (en même temps nous avons jeté l’éponge au bout de deux jours, on aurait peut-être pu persévérer un peu plus)!
Il faut savoir que le travail dans les champs en Australie est très rarement rémunéré à l’heure mais au « Bucket », du coup les paies sont très différentes d'un travailleur à l'autre.
Noémie voulait rester car elle trouvait ces journées plus efficaces sur son petit corps que des heures et des heures de gym suédoise. Bruno peu convaincu par cet argument était lui bien décidé à reprendre la route dès qu’on aurait récupéré la paie de notre premier employeur.
Et puis nous avons reçu le coup de fil de la « Rugby farm » où nous avions postulé quelques jours plus tôt et où travaillaient déjà certains de nos copains. Une « bonne ferme » du coin aux dires de tout le monde.
Depuis nous trions les haricots verts, les babycorns et les maïs, les épluchons, les empaquetons.
La Rugby farm (au début Noémie pensait que c’était la « Rubis » beaucoup plus glamour, mais non) paie bien ses employés et leur fait effectuer de nombreuses heures.
Au début c’était la folie, nous travaillons jusqu’à 14 heures par jour debout dans le son assourdissants des machines (amis syndicalistes, bonjour !), nous étions crevés.
Ces derniers temps nous tournons en moyenne à 8-10 heures par jour, ce qui nous permet d’avoir une petite vie après le boulot.
Aujourd’hui nous avons profité de notre premier « Day Off » après 10 jours d’usine. On peut enfin prendre le temps de vous écrire ce petit article!
Voilà, nous nous portons comme des charmes.
Nous sommes merveilleusement bien logés dans un petit camping à deux pas d’une plage aussi belle que celles qu’on peut trouver en Thaïlande.
Il paraît qu’au large passent des baleines mais nous n’avons pas encore eu la chance d’en voir.
La patronne est adorable, elle roule dans une jolie coccinelle orange et son chien n’a que trois pattes.
Nous nous sommes fait tout plein d’amis du monde entier, notamment une jeune Taiwanaise du nom de Chow dont le comportement rappelle de façon ahurissante celui de la cousine Zaza (décidément, après la version Kim-coréenne de Soizette, la famille de Noémie est à l’honneur !).
Tout le monde travaille dans les champs, du coup on passe notre temps à s’offrir des tomates, des poivrons et des aubergines… « Dites-le avec des légumes » pourrait être un peu le dicton du camping.
On a bien pris le rythme couchés entre 19 et 20 heures, levés entre 4 et 5 et partis pour le boulot casquette sur la tête avec IAM ou NTM à fond dans les oreilles. Puis petits papotages le soir (notre anglais progresse à la vitesse de la lumière), parfois même un bain quand on rentre vraiment tôt.
Voilà pour résumer un peu la situation.
Nous ne savons pas encore quand nous partirons, pour l’instant, nous sommes bien ici et pendant ce temps le printemps pointe le bout de son nez plus au sud, rien ne presse.
On vous embrasse très fort!
Oufff des news ! On commençait un peu à s'inquiéter, mais heureusement qu'il y avait eu ce texto rassurant. La belle aventure continue Cet ap, sur la 5, j'ai vu un très beau reportage sur l'Outback entre Adélaïde et Alice Springs et je me dis qu'il n'y a aucune raison pour que vous n'alliez pas y trainer dans quelques temps... De gros bisous et vive les légumes !!!
RépondreSupprimerOui, ça fait vraiment du bien, des news bien fraiches, comme les baby corns...La rugby farm a un site internet, et quand on tape l'adresse sur google map, on se rend compte que c'est vraiment une grosse ferme au milieu d'immenses champs, on voit aussi que c'est pas loin de la mer, bref, on fait un peu travailler son imagination...Et le camping, il s'appelle comment ? Bon, on vous envoie plein d'énergie pour ce boulot physique et qui a l'air, ma foi, de ne pas entamer votre moral ! Bisous bisous
RépondreSupprimerMarie m'a dit "quantesqu'on retourne en Australiiiie".
RépondreSupprimerA vous lire, le boulot champêtre ferait presque envie !
Bisessss
Popa olivier
Je danse le Mia, Pas de pacotille
RépondreSupprimerChemise ouverte, chaine en or qui brille
Des gestes lents, ils prenaient leur temps
Pour enchaîner les passes qu'ils avaient élaboré dans leur quartier
C'était vraiment trop beau, un mec assurait
Tout le monde criait : " Oh oui Minot ! Tu gères trop le ramassage de légumes pour la ratatouille!!"
Vous constaterez que mes neurones ont définitivement frit suite à ce mois de rentrée plus que sur les chapeaux de roue.
Bisous, profitez bien!!
Travailleuses ,travailleurs d'ici ou d'ailleurs et particulièrement de Bowen,Queensland,Australia je pense bien fort à vous .
RépondreSupprimerTout comme Popa O, votre récit de forçats à la chaine d'empaquetage me laisse une impression d'aventure aussi trépidante que les précédentes.
Je vous imagine avec une 'charlotte hygiene'sur la tête et j'attends les photos !
Bises à vous deux! Bon courage... Paps
Hello,
RépondreSupprimerDe passage par hasard sur votre blog, je me permet de laisser un petit commentaire. Nous recherchons actuellement un job de fruitpicking sur Bowen! Est ce que cette rugby farm embauche encore? est ce que vous avez quelques adresses à nous filer? Comment vous vous y êtes pris?
Voilà c'est tout...lol. Ca pourrait bien nous aider!
Voici notre num:0414792432 ou notre adresse mail: charline.mariller@hotmail.fr
En attendant, bon courage.
Charline et Abdel
A lire vos aventure ,J ai l'odeur des légumes pleins les narines miam je vais préparez une bonne ratatouille avec un fond i am tout on pensons a vous .Gros bisous ma belle
RépondreSupprimerFaites un gros bisous au chien à 3pattes! et engrangez bien plein d'argent!!!
RépondreSupprimerbibiii
Brigitte l'amie des animaux