mardi 22 novembre 2011

De Bowen à Sydney


Ce n'est pas que nous étions malheureux à Bowen, bien au contraire.
Mais le travail à l'usine, la vie sédentaire et confortable (genre avec douche chaude et frigo, toujours une prise pour brancher l'ordinateur) au bout d'un moment, c'est marre.
Fidèles au dicton: « Quand y'en a marre, ben on se barre », on a décidé de partir pour de nouvelles aventures.
On a distribué tout plein de « hugs » à l'australienne aux gens qu'on aimait bien, y compris Sherryl, notre manager à la Rudby Farm.
Bruno a vidangé le Bichon, cuisiné de sublimes raviolis (quel homme!) et on a trinqué avec nos amis les plus proches.
Comme toujours, nous avons eu un petit pincement au cœur en faisant nos « au revoir », il y a des choses auxquelles on ne s’habitue pas.
Puis on s'est dirigés vers l'inconnu sous la pluie, Bowen pleurait notre départ à grosses gouttes.

Nous étions tout contents de retrouver notre Campbook, le célèbre atlas routier australien qui indique toutes les aires où il est possible de s'arrêter dormir, heureux de se retrouver en tête à tête dans la nature sauvage et après un mois de routine de ne pas savoir de quoi le lendemain sera fait !

Nous prîmes la direction du parc national d'Eugnella, « Terre des nuages » en langue aborigène.
Le trajet, sur des petites routes de campagne au milieu d’une nature verte et vallonnée, traversée de petits ruisseaux et plein de rencontres avec de jolis wallabies bien vivants  nous a ravis.
Nous avons dormi sous des eucalyptus géants au bord d'un petit ruisseau avant le lendemain de nous attaquer à la montagne.
Une sacrée côte en pleine forêt primaire que le Bichon a gravi aisément.

Une fois en haut, nous étions vraiment au pays des nuages!
Le mauvais temps que nous traînions depuis Bowen ne nous avait pas lâchés, et en prime, il faisait froid!
Nous ne sommes pas découragés pour autant et avons baladé dans cette jungle. Des sangsues ont tenté de grimper le long des jambes de Bruno, ça ne l’a pas fait beaucoup rire. Et puis on s’est pris quelques grosses averses, on a rien vu du point de vue englouti par la brume. Mais bon, c’était joli quand même.




Comme le ciel ne donnait aucun signe d’amélioration mais que nous ne souhaitions pas reprendre la route tout de suite, nous nous sommes réfugiés bien au chaud dans notre camion à regarder des films, ne pointant le bout de notre nez dehors que pour quelques furtives promenades lors des brèves éclaircies dans ce paysage rappelant par son étrangeté les films d'animation de Miyazaki: Une forêt primaire débouchant sur des pâturages bucoliques à souhait avec vaches qui broutent et  jolis chalets en bois peint.

Une autochtone est venue nous voir accompagnée de ses trois curieuses fillettes alors que nous faisions réchauffer notre soupe pour nous dire gentiment de ne pas hésiter à sonner à son huis en cas de problème et pour nous conseiller un endroit près de la rivière où observer des platypus - des ornithorynques- les stars du coin !

Intrigués, bien sûr, nous y sommes allés. Nous en avons vaguement aperçus deux au coucher du soleil avant de rentrer dare-dare nous réchauffer sous les couvertures.
Le lendemain à l'aube en revanche, et malgré la bruine, nous avons pu en observer un de très près et pendant longtemps.
Cette timide bestiole a quand même une drôle de dégaine; entre le rat et le canard à vrai-dire.

Et puis le temps ne s'améliorant définitivement pas, et n’ayant plus de chaussettes sèches on a décidé de quitter cette montagne, certes magnifique mais vraiment humide.

Arrivés sur la côte, nous avons découvert nos premières plages de surfeurs!
Des espaces infinis et de superbes vagues!
De sacrés courants aussi… Moi qui me suis toujours considérée comme une bonne nageuse, j'ai bien senti le moment où je n'arriverai plus à rejoindre la côte!
Heureusement, Bruno qui est plus grand que moi, a pu me sortir de ce mauvais pas et m'a ramené en luttant contre les flots à un endroit où j'avais pied!
Peu après, un maitre-nageur-sauveteur est venu nous voir en nous expliquant qu'on était allés dans une zone particulièrement dangereuse (ben oui, mais c'était joli et il n'y avait personne!) et qu’on serait bien gentils de venir faire trempette entre les drapeaux, là où il pourrait prendre soin de nous, merci beaucoup... Autant vous dire qu’on n’a pas moufté et qu'on est allés sagement à l'endroit que ce beau gosse cinquantenaire avec dent de requin autour du cou nous indiquait, et qu’on a continué à s’amuser gentiment en toute sécurité.

Conquis par cette ambiance jeune, sportive et bronzée, nous avons eu envie de faire quelques emplettes!
On a donc investi dans des masques et des tubas pour aller explorer les rochers.
Des bodyboards pour prendre les vagues.
Des jumelles pour observer les animaux.
Un jeu de backgammon magnétique parce que nous sommes souvent seuls et que les cartes à deux, ben c’est nul.
Des réglisses pour la route et de la teinture blonde... Oups, ça vous le savez déjà...

Ainsi équipés comme des pros ou presque, on a pu sillonner de nombreuses plages, plus gigantesques et spectaculaires les unes que les autres.
On a particulièrement adoré la « Rainbow beach », ses falaises de sables colorés et sa vue sur Frazer Island. On y a passé beaucoup de bon temps, on s’est bien râpé le ventre sur le sable en prenant les vagues, c’était chouette !






Comme on avait bien travaillé et qu'on n’avait pas réussi à en voir depuis le continent on s'est offert à Harvey Bay un tour en bateau pour observer les dernières baleines effectuant leur migration jusqu’à l’Antarctique.
Évidemment, aller embêter en pleine mer ces mammifères géants, entendre leurs souffles et admirer leurs acrobaties (surtout celles un peu gauche d’un adorable baleineau hyperactif) fut un moment magique.



En revanche, et c’est dommage, on est arrivés un poil trop tôt à Bundaberg pour assister à la ponte nocturne des tortues. Mais ça, que voulez-vous, on ne peut pas tout avoir !

On a pris le temps de se perdre dans divers parcs nationaux, souvent déserts et puis on est arrivés à Brisbane, notre première grande ville australienne! (Parce que oui, Darwin a beau être la capitale du Northem Territory, sa population ne dépasse pas les 100 000 habitants)

En premier lieu, un arrêt au zoo s'est imposé car malgré nos supers jumelles et beaucoup de temps passé sous les eucalyptus, nous n'avions toujours pas vu de koala, ni mort ni vif, et ce bien que sa présence ait été indiquée par nombres de  panneaux sur les routes que nous avions traversées.

Nous avons été agréablement surpris par l’Alma Zoo au nord de Brisbane car la taille des espaces et la gentillesse des gardiens dans leur façon de traiter les animaux permettaient d'éviter une ambiance trop « prison ».
On a donc pu observer des koalas, mais aussi caresser des kangourous et des wallabies à la recherche de graines. On s’est s'extasiés longuement devant les casoars, sortes d’oiseaux-monstres préhistorique un peu effrayants et devant les petits diables de Tasmanie, trop mignons dans leur façon de jouer avec leur nourriture, des poussins morts. Sans parler de tous les autres, ce fut vraiment une chouette visite…





Le centre de la ville en revanche ne nous a fait guère d’effet.
Les signes d’une économie prospère et dynamique s’y lisent à chaque coin de rue et il doit y faire bon vivre, assurément. Mais cette impression de se balader dans un centre commercial de luxe à ciel ouvert, résolument tourné vers l’avenir mais presque sans passé n’était pas des plus excitantes.


Quel plaisir en revanche de découvrir le lendemain le quartier ouest, pavillonnaire, certes, mais quels mignons pavillons! Depuis notre arrivée en Australie, nous craquons régulièrement sur les maisons traditionnelles. Beaucoup sont vraiment charmantes avec leurs murs de planches, leurs toits de tôle, leurs balustrades décorées de dentelles métalliques et leurs pilotis...



Et surtout, surtout, après quatre mois d’abstinence, quelle joie de nous offrir une cure de musées!
Brisbane possède des infrastructures culturelles proprement hallucinantes, Les musées d’art moderne et contemporains sont groupés avec une médiathèque dernier cri et occupent des surfaces énormes. Les collections sont variées et vraiment très intéressantes. Bref, on s’est régalés !

Cependant,  nous n'avons pas souhaité nous attarder plus longtemps en ville et très vite, nous avons regagné des contrées peu fréquentées car nous avons continué notre route vers le Sud en passant par les terres, souhaitant éviter la très touristique « Gold Coast ». On devient peut-être un peu des sauvages…
Peu de gens croisés en chemin, aucuns jeunes à l’horizon.
Balades, baignades (et douches) dans des rivières, backgammon (pour varier les plaisirs il faudrait qu’on pense à s’offrir  un jeu d’échecs, ce serait sympa).
Achats sur la route de produits locaux comme des noix de macadamia et des nectarines.
Le principe est d’ailleurs assez sympa, tu t’arrêtes, tu mets le montant indiqué dans une petite boite en fer rouillé et tu te sers toi-même. Je me demande si un système de ce type pourrait fonctionner en France.





Et puis, un jour,  nous avons quitté l’état du Queensland pour celui du NewSouthWales (la Nouvelle Galle du Sud).
Pas de changement notable à remarquer mis à part celui des  panneaux routiers. Au lieu de t'insulter comme dans le Queensland (Ah ! Ce que je regrette de ne pas avoir pris en photo le « ralentis, abruti! » - « Slow down, stupid ! », véridique, si si) , le New south Wales préfère menacer plus directement les conducteurs genre : « Attention, si tu roules trop vite tu vas perdre ton permis » ou alors « vas-y, accélères, on te surveille ! ».

Je tenais beaucoup à passer par la « capitale alternative » de l'Australie. Un village de hippie, perdu au milieu d'un parc national.
Peut-être qu’on pourrait se faire quelques copains et passer du bon temps… Bruno était très sceptique mais on y est quand même allés.
J'avoue que je me faisais une autre image des hippies!
Dans la rue principale, les bâtiments sont certes multicolorés mais ce ne sont que des boutiques où sont vendus aux groupes de touristes souvenirs et vêtements « cools »  à prix d'or.  Même le fait de prendre des photos est payant selon les coins!
Et les hippies en question ressemblent à de vieilles sorcières échevelées ou à des clochards-zombis qui te bousculent pour te proposer des «magic cookies » ou « tout ce que tu veux ». Autant vous dire, qu'on s'est barré vite fait!
Le seul truc qui était sympa c'était la musique passée par le boulodrome municipal à côté de là où nous campions, les « Talkings Heads » de bon matin, y’a pas à dire ça file la pêche !

Et puis, nous avons continué à descendre vers le sud... Autrement dit vers l’Antarctique…
Dès Byron Bay, l'eau était déjà trop froide pour que nous nous éclations dans les vagues (il faudra que l'on pense à investir dans des combis), tant pis, la ville était plutôt sympathique !
Du coup nous ne nous arrêtions sur les magnifiques plages que nous croisions plus que pour nous promener ou nous doucher gratis à l'eau froide (c'est bon pour la peau).


Nous avons encore traversé des paysages magnifiques dans la plus parfaite solitude, continué à observer chaque jour des bêtes étranges, pélicans,perroquets en tout genre, grenouilles, drôles d’araignées...


Enfin, un beau matin, nous sommes arrivés à Sydney….

mardi 15 novembre 2011

Un an de blog, un an de voyage

Il y a exactement un an et un jour, nous postions notre premier billet depuis Paris et nous nous apprêtions à nous envoler pour Bangkok.
Nous avons atterri sous le tropique du Cancer, survolé l'Equateur et traversé le tropique du Capricorne. 
Aujourd'hui nous voici la tête en bas, à Sydney en Australie.
Ce fut une année bien remplie, pleine de joies immenses, de rencontres fabuleuses, de découvertes incroyables et de quelques petites galères aussi sinon c'est trop beau pour être vrai!

Depuis un an, notre manière de voyager, notre façon de découvrir et de vivre l'instant ont beaucoup changé et changeront probablement beaucoup encore.
Seul reste identique le plaisir, notamment celui de partager nos petites aventures avec vous et de lire vos gentils commentaires qui nous vont droit au cœur!

Alors, à vous qui nous suivez depuis le début ou qui nous avez découvert en chemin, nous pensons très fort à vous en ce jour "d'anniversaire" car vous faites partie intégrante de ce voyage.
Merci, merci, merci!

Le voyage continue!

Noémie et Bruno

vendredi 11 novembre 2011

Moi, je joue.




Plus jeune, j'aimais bien jouer un peu à l'apprentie sorcière, un peu au con avec mes cheveux.
J'ai eu ma période "Henné" (orange), les pointes roses, j'ai tenté pas mal de couleurs approximatives tirant sur le violet-acajou qui se mariaient à merveille avec mon sac Eastpack de lycéenne. J'ai même tenté de les éclaircir avec un shampoing hautement toxique le temps d'un été en Corse.

Et puis, avec l'âge je me suis calmée et j'ai laissé ma chevelure en paix pendant environ sept ans je crois...
Mais l'Australie a refait surgir les fantasmes de l'adolescente qui sommeillait en moi... Comment résister à ses envies de blondeur quand on est au pays du surf?
Alors voilà!

Bruno me surnomme "Barbie" et "fille des années 80" depuis deux semaines déjà et je ne compte pas garder ce résultat encore bien longtemps. Mais bon, c'était assez marrant comme expérience...
Et puis c'est l'avantage d'être au bout du monde, au moins ici je n'entendrai pas vos rires moqueurs!

Psssst: Les deux photos ont été prises au musée d'art contemporain de Brisbane, on vous en parle bientôt.
Des bisous!

mercredi 9 novembre 2011

Des îles

Pete, c'est le mec de Debby, la tenancière du caravan-park où nous créchions à Bowen.
Il est l'heureux propriétaire d'un magnifique petit bateau, certes pas un fameux trois mâts fin comme un oiseau mais un de ceux qui font « vrouuuuum!!! ».
Tout blanc, fauteuils rouges, huit places, la classe.
Pete adore naviguer, alors parfois, souvent à vrai dire, il fait le tour des vans et des tentes comme une âme en peine à la recherche de volontaires pour une journée de rêêêve.
Et un jour, pour notre day-off, on a fait partie de ceux qui lui ont dit « Oui ».

Et Pete ne nous avait pas menti! Pour une belle journée, ce fut une belle journée!
Il a mis le cap sur les îles du parc national de Gloucester, en face de Bowen et nous a trimballés, avec nos cinq autres collègues tout aussi ravis, de plages paradisiaques en récifs de coraux pour snorkeller gaiement (on est quand même dans le coin de la grande barrière, du coup les fonds sont plutôt splendides) en passant par des petites promenades panoramiques et un arrêt-restaurant sur une île.
Une vraie journée de vacances que nous autres, alors ouvriers exténués, avions vraiment appréciée.

Et c'est donc les pieds dans le sable, devant un plateau de fruits de mer locaux (frits, of course, on est bien en Australie!), entourés de perroquets multicolores (de vraies vacances on vous dit!) que nous prîmes le temps de papoter, de nos projets après Bowen notamment car nous étions déjà sur le départ.
On évoqua notre dilemme concernant un éventuel séjour aux Whitsundays...

Les Whitsundays!
Rien que le nom est appétissant, en fait il s’agit bêtement de la traduction de « Pentecôte », période à laquelle ces îles auraient été découvertes.
Un des spots les plus touristiques de l'Australie. D'après les photos que nous avions vues, le paradis tout simplement!
De grandes forêts de pins flottant sur une mer turquoise, des rivières d'eau cristalline traversant des plages de sable blanc-neige pour rejoindre l'océan...
Le seul souci, c'est qu'on est un peu snobs il faut bien dire, alors le gros bateau rempli de buveurs de bières avec buffet à volonté et animation à bord vanté par les prospectus de l’office de tourisme, ça nous tentait moyen....

Quand peu à peu le soleil est descendu sur la mer et qu’il a fallu penser à rentrer, Pete s’est amusé comme un fou à foncer sur de grosses vagues afin qu’une fois au port nous soyons tous trempés comme des soupes et salés comme des morues. « Si vous aviez été secs, il ne vous aurait rien fait payer » nous a souri Debby quand nous sommes allés régler notre part d’essence pour cette chouette promenade.

Et puis, voilà t'y pas que le lendemain soir, Pete nous chope à la sortie des douches, ravi: « J'ai consulté la météo, demain c'est bon, on va aux Whitsundays !!!! »

Aussi, le lendemain nous nous sommes réveillés à 5h00 du matin, comme pour aller travailler sauf que cette fois nous avions revêtus nos maillots de bain...
Bien sûr, comme nous sommes des gens responsables, nous n’avons pas oublié de nous fendre d'un coup de fil pour l'usine:
 « Allô, on ne pourra pas venir aujourd'hui...
        Ok, très bien.
        ... Oui, je crois que c'est le ventre, ça ira mieux demain…
        D’accord. Merci d'avoir appelé, Bonne journée »

Cette fois-ci Debby était de la partie ainsi que quatre autres veinards tout aussi surexcités que nous.
Dans la lumière du petit matin, la beauté du  port de Shuttle Harbour, notre point de départ pour les îles, à une centaine de kilomètres au sud de Bowen nous a fait pousser nos premiers cris d’enthousiasme… La journée commençait à peine…

Nous avons vogué sur une mer turquoise,  abordé des îles semblables à des fjords, promené dans des forêts, nourri des poissons tropicaux (Debby, prévoyante, avait pensé à amener du pain sec)…

Le comble du bonheur se produisit en fin de matinée quand tout le monde était occupé à boire un petit café sur une plage où Bruno remarqua la présence de tortues non loin de la rive.
Quelques secondes plus tard, nous étions dans l’eau avec masques et tubas pour aller observer les reptiles. Les premières que nous vîmes étaient de taille impressionnante, entre un mètre et un mètre et demi de longueur probablement et ne souhaitaient pas être dérangées. Elles disparaissaient dès que nous arrivions, les counasses. Tant pis, nous étions déjà aux anges.
 Et puis, nous avons croisé la route d’une tortue beaucoup plus petite et plus joueuse que les autres. Cette dernière ne nous a pas semés et semblait même au contraire jouer avec nous… C’était à la fois merveilleux drôle et émouvant de nager avec ce si bel animal, que nous avons dû nous résoudre à quitter au bout d’un moment car nos lèvres viraient au violet.

Nous sommes allés ensuite faire crisser sous nos pieds le sable immaculé de la populaire plage de Whiteheaven qui porte bien son nom, avec une petite promenade entre jeunes jusqu’à un point de vue nous permettant d’admirer ce paysage idyllique de haut.
Nous avons snorkellé au-dessus de coraux multicolores, vu des petites raies mantas se mouvoir dans l’eau cristalline, admiré des dauphins sautant gracieusement au-dessus des flots… Un vrai rêve éveillé…

La journée s’est finie sur une note  kisthissime. En effet, l’île Daydream où nous avons accosté en dernier abrite un complexe-hôtelier de luxe, cadre rêvé pour une « honeymoon » à l’australienne avec statues de sirènes, aquarium géant de plein air et parcours de mini-golf…
Un peu trop « too much » pour nos goûts de rabats-joie mais Debby était si enthousiaste en regardant les mariés se faire photographier sur la plage que nous étions tous ravis d’être là!

Nous avons rejoint le port dans le soleil couchant, lessivés, béats et même pas trempés jusqu’aux os car lorsque sa chérie est à bord, Pete tente moins d’éclabousser tout le monde, sinon il se fait enguirlander. Tant mieux d’ailleurs car il faisait un peu froid…

Le lendemain, à l’usine, en lorgnant nos mines superbes, notre responsable Sheryl nous a demandé avec un sourire en coin si nous allions mieux… « Oui, oui » lui a-t-on répondu du bout des lèvres et nous avons rejoint nos postes, pour la dernière fois, l’esprit encore là-bas.

Les moments trop heureux (et les promenades en bateaux) n’étant pas les plus propices aux photos, nous n’avons pas grand-chose à vous montrer. Voici cependant de quoi vous donner un petit aperçu de ces deux jolies journées en mer.

îles de Gloucester


îles whitsundays

À bientôt! On vous embrasse très très fort!