jeudi 28 juillet 2011

En famille dans le Kakadu!

Non, non! Cette fois ci, pas de jeu de mot pourri...
Le Kakadu est un des plus beaux parcs nationaux du monde (classé UNESCO siouplé) même si en effet, son nom prononcé à haute voix par nous autres provençaux n'est pas des plus glamour...

Bref!

Nous vous avions laissé (mais pas oubliés, promis) à Darwin où nous commencions à nous adapter doucement mais activement au rythme australien... 
On a appris à de nouveau faire des courses dans un supermarché et à cuisiner nous même après huit mois dans des restaurants matin, midi et soir.
On a ouvert un compte dans une banque et même une ligne de téléphone mobile comme presque tout occidental normalement constitué... Et on a bien galéré pour l'activer! En Australie, l'aventure se vit dans chaque petite action du quotidien!

Enfin, après avoir testé pas mal de poubelles nous sommes enfin tombés sur le van de nos rêves, un vrai coup de foudre! Tellement bien entretenu par nos prédécesseurs qu'on l'a surnommé "Le Bichon" et qu'on s'est promis à notre tour de bien le bichonner... 
Après cette folle acquisition (notre premier véhicule rien qu'à nous) nous ne rêvions plus que de rouler dans de grands espaces...

Désir partagé par quatre autres vacanciers en goguette dans un grand camping car, la Sedan family: Julianne et Marie les petites sœurs, Monique et Olivier, le papa (sans qui, démunis de cartes bancaires nous n'aurions jamais pu avoir notre Bichon et que nous remercions du fond du cœur).

Ainsi, pendant une petite semaine, coupés d'internet et de tout autre mode de communication nous avons baladé en famille dans cet immense espace inchangé depuis des millénaires qu'est le Kakadu.

Nous avons contemplé des paysages somptueux, escaladé de sacrés rochers, admiré des peintures rupestres aborigènes et médité sur leurs cruelles significations, grillé de la barbaque tous les soirs sur les barbecues des campings (ici la bonne viande est moins chère que les légumes, dingue!) observé des chauves souris, des kangourous et même des crocodiles en liberté! 
 
Que de merveilleux moments partagés, tous ensemble! Cette parenthèse nous a fait un bien fou et c'est tous ragaillardis que nous revoici sur Darwin, pendant que la petite famille est en train de traverser l'Outback en direction de la côte Est, nous leur souhaitons une excellente continuation de vacances.

Enfin, après un ultime rebondissement (nos deux courriers égarés à la poste restante de Darwin, et ce n'était pas une blague) nous avons retrouvé nos cartes de crédits. Avec en prime des nouvelles fraîches! Youhou!

Désormais il ne nous reste plus qu'à trouver un travail afin de renflouer les caisses... On vous tient au courant!

Et un immense merci pour tous vos gentils commentaires de soutient et à tous ce qui se reconnaitront pour: un disque dur plein de bonne musique, un magnifique nouvel appareil photo, deux cosmono toujours aussi spirituels et hilarants, la bonne huile d'olive, les savons de Marseille, les bouquins... Cette année, Noël est tombé en juillet!


A bientôt!


Deux aventuriers comblés!


samedi 16 juillet 2011

Un départ d'Asie un peu à "l'arrache" et une arrivée en Australie plein d'espoir...

Jeu de mots de (très) mauvais goût, en effet...

Nous avons passé nos trois derniers jours en Malaisie à Malacca, vieille ville Unesco plutôt charmante. Un séjour qui aurait pu être délicieux si nous ne nous étions pas fait agresser lors de notre dernière soirée...
Alors que nous marchions dans une rue du centre ville, un homme en moto a violemment arraché le sac que je portais. Tout s'est passé très vite et c'était assez effrayant.
Dans ce sac il y avait nos cartes bleues, notre appareil photo et presque tout ce qui nous restait d'argent liquide... Bref ce qui nous fallait pour passer la frontière le lendemain sauf nos passeports qui fort heureusement se trouvaient dans leur propre rangement et sont restés en notre possession.
Par chance, grâce à Facebook et à l'aide d'un ami de Marseille (beaucoup nous ont proposé assistance suite à notre message d'appel à l'aide), nous avons pu rapidement contacter mes parents qui nous ont envoyé un virement d'argent sur Singapour et nos cartes de crédit ont pu être bloquées depuis Marseille avant qu'elles ne soient débitées.

Pour tout vous avouer, après cette énième mésaventure, la plus spectaculaire de toutes, nous étions assez effondrés...
Ce n'est que le lendemenain en sortant de la Western Union après un jeûne forcé assez désagréable mais pas dramatique puisque relativement court (tout juste 24 heures au final) que nous avons réalisé à quel point dans notre malchance nous nous en sortions pas si mal.

Tout d'abord, nous pouvions nous estimer heureux que la bandoulière du sac ait cédé sous la force de notre agresseur, ainsi je n'ai été ni étranglée ni trainée sur le trottoir et en suis sortie seulement avec quelques bleus au niveau du choc. Bruno s'est retrouvé avec du béton incrusté entre les orteils après une folle mais vaine car inégale course contre le malfrat. Bref, rien de bien grave.

Ensuite, nous avons été assisté depuis l'autre bout du monde et dans les plus brefs délais par une famille et des amis bienveillants. Nous n'avons pas eu besoin de nous transformer en mendiants pour nous sustenter ce qui est au final une pensée plutôt réconfortante.

Enfin, nous pouvons continuer notre aventure en Australie, ce qui aurait été impossible si nos passeports s'étaient trouvés dans notre sac.

Ainsi, à Singapour, le lendemain même nous avons pris pleinement conscience du bonheur que nous avions à voyager ensemble, en bonne santé et décidé que notre moral ne fléchirait pas pour si peu. Non mais!
Pour couronner le tout, nous avons croisé par hasard dans les rues de Chinatown, Sorlin l'un des joyeux drilles des Cameron Highlands avec qui nous avions également passé du bon temps à Kuala Lumpur. Ce dernier a fini de nous remonter le moral avec des bières et des paroles apaisantes...
Nous garderons donc un bon souvenir de notre court séjour à Singapour.

Le dortoir que nous avions réservé longtemps en avance et que nous imaginions sordide c'est révélé être plutôt charmant et douillet. Un grand lit double nous attendait et comble du luxe un fauteuil massant était à notre disposition.

Nous avons aimé cette sensation de croisement assez étrange que nous avons ressenti dans cette ville qui fut pour nous qui partions d'Asie une redécouverte de l'occident tandis que pour beaucoup d'autres voyageurs visiblement elle était une introduction à l'Orient.

Singapour est une ville est propre, riche, on la croirait sortie du jeu "Sim City". 
Tous les gens que l'on croise semblent travailler dans la finance et ont l'air gentil. Tout semble très sécurisé.

Désireux de nous évader, nous nous sommes offert une entrée pour le musée d'art contemporain de Singapour: le SAM. Un vrai bonheur: Une magnifique exposition de vidéos montée en partenariat avec le centre Pompidou dans un lieu magnifique...
Nous avons passé une journée hors du temps, dans une bulle d'extase esthétique qui nous a rappelé beaucoup de sensations et de bons souvenirs parisiens, parfait pour oublier que chaque seconde nous rapprochait du grand départ!

Enfin, nous sommes partis. Quatre heures de vol, au final c'est très peu pour nous qui sommes habitués à voyager sur de longues distances.

Nous sommes arrivé à Darwin à l'aube.

Les douaniers nous ont accueilli avec des "How are you mate?" des plus sympathiques. Il parait que c'est normal, ici les gens sont très "friendly".

Nous logeons dans une auberge des plus crades où le prix d'une nuit dans un de ces dortoirs glauque équivaut à celui d'une semaine dans un joli bungalow en Asie. Mais on avait prévu le coup, alors on ne s'affole pas, d'autant plus qu'on y a croisé plein de gens fort sympathiques!
Par contre, il ne faudra pas que cette situation ne dure trop... Alors depuis notre arrivée nous nous activons: numéro de téléphone, compte à la banque, recherche d'un véhicule...

Darwin, pour nous le début d'une sacrée évolution!

(on vous tient au courant)
Et merci à tous ceux qui nous ont aidé!!! L'aventure continue!

samedi 9 juillet 2011

KL (pour les intimes)


Se sentir comme une fourmi dans la fourmilière aux pieds des grandes tours.
S'élever à plus de 400 mètres pour voir la vie d'en haut.
Observer les singes qui s'ébattent dans les arbres en contemplant l'horizon de buildings.
Profiter des soldes, marchander, renouveler nos gardes robes respectives en vue d'un nouveau départ.
Admirer l'hétéroclite harmonie des rues.
Traverser la ville en monorail.
Découvrir encore de nouvelles saveurs, siroter un verre dans un bar très bourgeois-bohème...

Et surtout, s'extasier le temps d'une soirée sur la merveilleuse architecture des tours Pétronas.


Kuala Lumpur, une belle capitale, pour sûr...

jeudi 7 juillet 2011

Un thé entre la jungle et les choux

Désireux d'un peu de fraîcheur après quelques journées particulièrement torrides, nous nous sommes rendus dans les Cameron Highlands, "LA" station d'altitude de Malaisie: Il faut dire que1600 mètres au dessus du niveau de la mer en moyenne avec quelques pics à plus de 2000, c'est plutôt tentant...

Après quelques heures en bus sur une route magnifique bien qu'éprouvante pour le cœur (ça tourne, tourne, tourne et tourne encore...), nous arrivions à Tanah Rata, le village principal du coin dont l'architecture digne des plus vulgaires stations de ski de France et de Navarre contraste sacrément avec la beauté des paysages alentours et ne donne qu'une envie: partir pour explorer ces montagnes.

Comme nous sommes des êtres sociables, on s'est fait des copains pendant le trajet, d'autant plus que le fait de tchatcher un peu en route permet de se concentrer sur autre chose que sur cette envie de vomir à chaque fois que le conducteur vire de bord.... C'est donc en petit groupe que nous avons passé ces derniers jours.

A la base, Les Cameron Highlands sont une véritable jungle d'altitude, ce qui promet de chouettes randonnées.
Mais l'époque coloniale est passée par là, et les anglais pas cons ont su tirer profit de ce climat idéal pour y implanter les cultures de nos latitudes dans cette contrée exotique qui du coup pour les gens du coin sont considérées comme exotiques ici, vous suivez?

La culture des fraises est particulièrement mise à l'honneur ici: Possibilité de les cueillir soi-même, possibilité de les déguster sous toutes les formes imaginables (on a testé la façon "snow ice", une glace à la consistance de neige, un délice!) et surtout possibilité de ramener d'innombrables souvenirs "fraise" du porte-clés au parapluie en passant par le tee-shirt et le sac à dos... (amis du kitsch, bonjour!)
Les touristes asiatiques semblent particulièrement friands de ce type d'attractions et de commerces qui du coup sont nombreux: "Jardin des rose", "Ferme aux abeilles", "Vallée des cactus" etcetera...
Lors de notre arrivée, un dimanche, c'était proprement hallucinant d'observer la foule nombreuse vacant joyeusement de jardin thématique à échoppe de gadgets.


Certes, nous n'étions pas venus pour ça mais ce fut marrant de commencer nos balades dans des plantations de choux, poireaux, asperges pour se perdre ensuite dans la jungle et débouler ensuite dans des plantations de thé...

Évidement qui dit "colonisation anglaise" dit "thé", of course!
Vous n'imaginez pas un instant un sujet de la couronne britannique se priver de sa boisson favorite même en terre malaise! Et puisque dans les Cameron Highlands, les conditions étaient idéales pour sa culture, les anglais ont mis en place d'immenses et magnifiques plantations.
Aujourd'hui les british ne sont plus là mais les plantations demeurent ainsi que les descendants des indiens importés pour la tâche (les autochtones, parait-il, ne faisaient pas l'affaire pour ce travail difficile).

Et que c'est beau ces collines vertes à perte de vue.. Qui vous vous doutez bien sont devenues une attraction touristique majeure!
Aussi toutes les plantations disposent d'un salon de thé, d'un magasin et proposent également une visite de la fabrique.

Avec une amatrice de thé comme moi dans le groupe, impossible de ne pas y aller! Et puis tout le monde avait envie d'un petit déj' gourmand avant de commencer la balade (hein, je ne suis pas un tyran quand même).

Malheureusement, nous n'avons pas du tomber sur le bon endroit car question "ambiance courtoise à l'anglaise" et "délicieux petits scones que l'on grignote en admirant la vallée tout en sirotant son thé" ce n'était pas ça du tout!
Tant pis! Et puis la plantation était quand même très belle.




Plusieurs sentiers partent de Tanah Rata et on a adoré se perdre au milieu des bananiers, des fougères géantes et de toute une forêt de mousses, de traverser des ruisseaux, d'escalader lianes et racines, de grimper jusqu'au point culminant pour admirer la vue sur cet océan de verdure.
Ce fut très agréable aussi le soir d'enfiler un petit pull (et de se dire au bout de presque huit mois de voyage que ce n'est pas pour rien qu'on se trimballait nos polaires), de deviser gaiment autour d'un feu de bois, de bien remonter sa couverture sous le menton avant de dormir...



Ce séjour dans les Cameron Highlands fut une petite parenthèse enchantée et rafraichissante dont nous sommes revenus un peu courbaturés certes (ça faisait longtemps qu'on n'avait pas randonné!) mais avec les joues roses et les petits poumons tout plein de bon air!

Aujourd'hui, nous voici de retour dans la chaleur de la ville et de nouveaux sommets nous attendent puisque se dressent devant nous les majestueuses tours Pétronas...

À nos trois camarades de voyage: Morgan, Sorlin et Pierre avec qui nous avons partagé des instants fort sympathiques: Bonne route les gars!



dimanche 3 juillet 2011

Avec les doigts!

Ah, Georgetown...
La beauté de son quartier historique (classé depuis 2008 au patrimoine mondial de l'Unesco avons nous appris  récemment)
Sa population bigarrée, cette belle mixité culturelle...
Et qui dit "mixité culturelle" les amis signifie "richesse culinaire" itou!

On vous avait bien prévenus qu'on allait encore causer boustifaille!
Cependant, rassurez-vous, même si c'est très tentant nous ne nous étalerons pas cette fois sur les merveilleuses saveurs nouvelles qui ont irradié nos palais dernièrement mais sur le fait que nous avons appris à déguster nos repas avec les doigts... Une grande première pour nous, petits français en vadrouille, et qui nous a sacrément dépaysés!

Normalement, avant de franchir une frontière, nous nous débrouillons toujours pour nous procurer un guide papier du pays que nous allons visiter.
On se renseigne sur son contexte culturel et politique, son histoire. On essaie de retenir "Bonjour" et "Merci" histoire de faire bonne impression. On salive d'avance en lisant le chapitre "spécialités culinaires"...
L'étonnement est toujours au rendez-vous, bien-sûr, d'ailleurs sinon à quoi bon voyager?
Mais il est est vrai qu'on s'arrange quand même pour maîtriser un minimum notre sujet.

Or cette fois, nous n'étions pas certains de nous offrir un petit tour en Malaisie avant de rejoindre Singapour.
Du coup, juste avant de partir de Thaïlande, nous nous sommes dégotté un vieux guide du crôutard bien périmé que nous n'avons pas pris la peine de consulter avant notre arrivée sur Penang.

Autant vous avouer que la mixité culturelle de la Malaisie, bien connue de tous les voyageurs... Ben... Nous n'en savions rien!

Aussi quand dès notre premier soir sur Georgetown nous nous sommes précipités, ravis, dans une cantine du quartier "Little India" (en soit déjà tout à fait exotique et merveilleux) nous avons été sacrément surpris...
... Par le comportement des serveurs avec leur dodelinement tête incompréhensible, leur humour pince-sans-rire désarçonnant et leur amabilité de gentlemen.
... Par notre repas présenté sur une feuille de bananier et surtout sans couverts!

Comme autour de nous tout le monde mangeait tranquillement avec les doigts, nous nous sommes lancés. Heureusement nous avons eu la présence d'esprit de nous rappeler qu'en pays musulman la main gauche dédiée à l'essuyage des fesses est considérée comme impure.
C'est donc en bons droitiers que nous nous sommes donc attaqué à notre pitance...
Et veuillez me croire, ce n'était pas si facile!
Pour le riz, pas de soucis mais amusez-vous donc à découper une tendre galette de blé d'une seule main et avec classe!

Pas de soucis pour Bruno, très à l'aise et prenant même visiblement plaisir à se servir de ses doigts pour mélanger allégrement riz, sauces et autres galettes comme un gosse avec de la pâte à modeler mais en ce qui me concerne, ce fut une autre histoire...

Alors que je galérais comme une malheureuse, j'ai remarqué, tout prêt de nous un indien s'aider discrètement de sa deuxième main. Et si je pouvais moi aussi? Ai-je eu l'audace de penser...
Que Dalle! Mes espoirs furent réduits en cendres par une maman en train de gronder son fils pour cette raison au moment même où je rapprochais ma main gauche de mon repas!
Abandonnant l'idée de la facilité, j'ai grignoté comme j'ai pu, ce n'était peut-être pas très glamour mais je me suis débrouillée non sans fierté...
Jusqu'à ce qu'un autre problème surgisse très rapidement, une sensation à laquelle je n'étais pas habituée, celle d'avoir les doigts constamment maculés de sauce ( la nourriture indienne, c'est bon parce-que c'est gras!)
Et pas de serviettes en vue sur la table...
Je peux vous assurer que se retrouver à sucer ses doigts entre chaque bouchée dans une salle remplie de femmes voilée c'est plutôt gênant, on se sent un peut comme un monstre de lubricité en fait!

Heureusement nous n'avons pas dû commettre d'impair majeur au cours de cette soirée puisque personne ne nous a jeté à la rue et que nous avons été raccompagnés vers la sortie à la fin de notre repas par des sourires un peu moqueurs certes mais plein de gentillesse...

Depuis, nous avons goûté à des spécialités malaises et chinoise dont on ne vous dit que ça!
Nous avons continué à manger indien également et sommes tombés amoureux du tandoori, du thé maasla, des naans, des thalis et autres paneer et biryani.
Certains établissements plus habitués aux touristes nous ont mis à disposition cuillères et serviettes que Bruno a constamment refusés, ce qui ne fut pas mon cas, du moins pas toujours...

Et le comble du comble?
À l'occasion de notre dernière soirée sur Penang nous sommes retourné dans la cantine en question.
Et le serveur, le même qui nous regardait avec un air goguenard la première fois  nous a proposé avec compassion des couverts!

Et bien vous savez quoi?






On a refusé, tous les deux!

vendredi 1 juillet 2011

"Copain des chiottes"

Aujourd'hui on a appris à différencier un caca sain d'un caca qui ne l'est pas...
C'est fou tout ce qu'on peut apprendre en voyageant!

Message à caractère informatif dans les toilettes de la "Butterfly farm", Penang