samedi 17 décembre 2011

Les poules mouillées

Bonjour bonjour!
Nous avons pris sacrément du retard sur le récit ne notre périple, alors on va accélérer un peu le rythme si vous le voulez bien...
Vous vous rappelez sans doute de notre dernier article (quoi que lointain) sur les magnifiques Blues Mountains, la pluie nous en a chassé... Et la pluie ne nous a pas lâchés!

Le mauvais temps, c'est toujours un peu compliqué à gérer en voyage. 
Personnellement, au début j'aime bien parce-que je trouve qu'un ciel gris fait merveilleusement bien ressortir les couleurs et puis parce-que rien ne vaut un bon gros orage pour passer une journée à paresser sous la couette (impossible à envisager dans un camion chauffé par un soleil de plomb).

Par contre, comme à Koh Lanta en mars dernier, comme dans le Yunnan en Chine il y a quelques années de cela, c'est toujours le même problème.
Un, deux, Trois, Quatre jours, ça va, après c'est un peu relou.
D'autan plus que notre Bichon, bien que mille fois plus confortable qu'une simple voiture n'est quand même pas le plus grand van du monde. En fait, quand il pleut des cordes, le choix entre être assis sur les sièges avant ou couché à l'arrière apparait vite comme assez limité.
Quand il se contente de pleuvioter par contre c'est génial parce-qu'on peut s'abriter sous notre jolie bâche bleue comme des bienheureux!

Le souci, là c'est qu'on a eu à affronter des orages vraiment impressionnants.
Du coup on a eu très froid.
Du coup rapidement on s'est retrouvé avec des chaussettes, des pulls, des pantalons et couvertures en polaires humides et sales ainsi qu'une humeur de circonstance.

Du coup, on a avancé vers le sud  plus vite que ce qu'on avait prévu. On a certainement loupé plein de jolies choses à voir, ce qui est dommage... Mais bon,  la visibilité sous les trombes que nous essuyions était plus que réduite et nous avions besoin de rouler pour recharger notre petit laptop afin de nous offrir de temps en temps une mini-séance de cinéma.

Ainsi, on a traversé l'état du New South Wales en quatrième vitesse, on a fait un crochet par l'état de Canberra, la capitale (qui abrite une magnifique galerie nationale soit dit en passant) et on s'est retrouvé sans vraiment sans rendre compte dans le Victoria.

Comme nous sommes des chanceux quand même nous avons même pu profiter avant d'arriver à Melbourne de quelques éclaircies. 
On a pu alors savourer pleinement nos dernières promenades dans d'immenses paysages déserts et dernières soirées à nous réchauffer autour des feux de camp que Bruno sait si bien allumer.

Et puis nous sommes enfin arrivés sur Melbourne, nous sentions le scout et nous étions tout sales mais nous étions ravis!
D'abord parce-que Melbourne c'est LA ville dont on avait tant entendu parler et qu'on voulait absolument visiter et puis surtout, parce-qu'à Melbourne, pour la première fois depuis de nombreux mois, nous étions attendus!
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Nous nous sommes offert un superbe parapluie à Sydney qui nous a attiré bien des compliments!
Arc-en-ciel juste avant la tombée de la nuit, c'était beau....
Campement d'aborigènes protestant contre les terres spoliées devant le parlement de Canberra.  Juste après nous avons pu admirer dans la galerie Nationale nombre d'œuvres des leurs, ancêtres et contemporains . Une situation complexe et  douloureuse.
Quelques secondes après, nous étions trempés.      

Un de nos derniers campements avant de rejoindre Melbourne
Étonnante promenade dans une foret d'eucalyptus entièrement calcinés. C'était à la fois triste et très poétique.

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